Cinquante-neuvième
Quelle est la finalité ?
Il était une fois un roi dont l’expérience et l’analyse face aux perplexités de la vie ont été consignées dans le livre de l’Ecclésiaste.
Ce qui est intéressant, c’est que ce roi, probablement le roi Salomon, a régné en Israël pendant les années qui étaient certainement parmi les meilleures années de son histoire. Selon les critères du monde, il a eu plus de pouvoir, de prestige et de richesse que toute autre personne avant lui. Pourtant, il a résumé ce luxe par un mot déprimant: “vanité” !
- “Tout est vanité!” (Ecclésiaste 1:2)
- “Toutes choses sont en travail au-delà de ce qu’on peut dire.” (Ecclésiaste 1:8)
- “Il n’y a rien de nouveau sous le soleil.” (Ecclésiaste 1:9)
- “J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil ; et voici, tout est vanité et poursuite du vent.” (Ecclésiaste 1:14)
Bien qu’écrite des milliers d’années auparavant, cette sombre analyse résonne encore avec notre propre désir ardent d’en vouloir plus. Nous voulons davantage que des choses insignifiantes. Nous voulons plus que des relations et des ambitions superficielles. Nous voulons plus qu’une vie aux apparences prospères, mais secrètement insatisfaite. Nous voulons plus, mais ce que nous voulons ne nous satisfait généralement pas. Comme l’auteur de l’Ecclésiaste, nous pouvons nous demander : “Quel est le sens de la vie?”
À la fin du livre, “le Maître” a essayé de trouver un sens à tout ce qui existe sous le soleil, et il conclut ses réflexions par ces mots puissants…
“Écoutons la fin du discours : Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme.”
Ecclésiaste 12:13.
Nous pouvons courir après tout ce que ce monde peut offrir et en retirer un plaisir temporaire. Mais, en fin de compte, la poursuite de ces choses en dehors de Dieu nous laisse toujours une sensation de vide.
La grande nouvelle, toutefois, est que Dieu, dans les cieux, nous a créés et nous aime, et qu’il comprend nos véritables besoins. Il sait que la vie est meilleure lorsque nous suivons son plan de vie. Il est digne de notre admiration, de notre honneur et de notre adoration.
Alors, crains le Seigneur et observe ses commandements. Aime-le de tout ton être et aime ton prochain comme toi-même. C’est là l’essentiel. Ce n’est qu’alors que la vie cessera d’être dénuée de sens.
Cinquante-huitième
Sois un exemple
T’es tu déjà senti trop jeune ou trop vieux pour faire quelque chose d’important ? Trop petit pour un gros travail ? Trop inexpérimenté pour contribuer à quelque chose de significatif ? Trop sous-qualifié pour faire une réelle différence ?
Dans le livre de 1 Timothée, qui est une lettre écrite sous l’inspiration de Dieu par Paul pour son “fils dans la foi”, Timothée, Paul équipe et encourage Timothée en termes de doctrine, leadership et l’obéissance à Dieu. Il écrit:
“Personne ne doit te mépriser parce que tu es jeune. Mais toi, montre l’exemple aux croyants, par tes paroles, ta vie, ton amour, ta foi, ta pureté.”
1 Timothée 4:12
Si tu t’es déjà senti trop jeune, rappelle-toi que Dieu t’a délibérément placé ici, à ce moment précis de l’histoire. Il désire utiliser ta passion, ton dynamisme, ta vision, ton énergie et tes idées pour magnifier sa gloire. Tu vois les choses d’un point de vue unique, et c’est une très bonne chose.
Si tu t’es déjà senti trop vieux, rappelle-toi que Dieu t’a délibérément placé ici, à ce moment précis de l’histoire. Tu as du courage, de la sagesse, du leadership et le don de l’expérience de la vie. Tu vois les choses d’un point de vue unique, et c’est une très bonne chose.
Tu n’es jamais trop jeune, ou trop vieux pour être utilisé par Dieu.
Quel que soit ton âge, Dieu t’a donné le pouvoir de l’aimer et d’aimer les autres, et de mener une vie qui oriente les gens vers lui. Comment peux-tu faire cela ? Tu peux donner l’exemple dans ta façon de parler,d’agir, d’aimer, dans la façon dont tu vis ta foi et dans ta pureté.
Tu peux être un exemple.
Tu peux représenter Dieu.
Cinquante-septième
Pardonné et libre
Jean 3.17 vient juste après l’un des versets les plus célèbres de la Bible et il continue à clarifier la manière dont Jésus nous apporte la vie éternelle. Le grand don de Dieu, à travers Jésus, est offert à tous ceux qui croient en Jésus comme étant le chemin du salut.
Jean nous apprend que Jésus n’est pas venu dans le monde pour condamner le monde à cause du péché, mais plutôt pour sauver le monde par sa vie, sa mort et sa résurrection.
Il peut être facile de se sentir condamné ou coupable parce que nous ne nous considérons pas toujours comme dignes de l’amour de Dieu. Mais ce verset nous dit quelque chose d’important : peu importe qui tu es, ou ce que tu as fait, tu es aimé de Dieu.
Dieu n’essaie pas de te remplir de culpabilité ou de te rendre la vie difficile. Il veut ce qu’il y a de mieux pour toi et il souhaite tisser une relation avec toi. Il nous a tellement aimés qu’il a envoyé son Fils unique sur terre pour nous donner la grâce et la vie que nous ne méritions pas.
S’il est vrai que Jésus expose les ténèbres de ce monde (Jean 3:19), quiconque croit en Jésus et le suit, fera l’expérience du salut et de tout ce que Dieu a à offrir.
Si nous choisissons de suivre les voies de ce monde, plutôt que celles de Jésus, nos actions et nos pensées nous conduiront à la condamnation et à la mort. Mais si nous suivons Jésus et que nous croyons en sa Parole, nous connaîtrons la vie éternelle dans une relation avec Dieu.
Prends le temps de remercier Dieu, pour le don extraordinaire de la vie éternelle qu’il t’offre gratuitement. Continue à marcher dans la lumière de Jésus, en sachant que tu n’es plus condamné, mais pardonné et libre.
Cinquante-sixième
Es-tu prêt ?
La façon dont nous passons notre temps est la meilleure mesure de ce que nous sommes et de ce que nous aimons.
Où passes-tu le plus clair de ton temps ? La plupart d’entre nous le passe en famille, au travail ou à des loisirs. Ce sont des choses importantes dans lesquelles nous devons certainement investir. Mais Jésus nous fait savoir qu’il y a une autre chose à laquelle nous devons consacrer du temps.
Les gens ont beaucoup d’idées sur le moment où Jésus reviendra, mais en fin de compte, Jésus dit que personne ne connaîtra l’heure et la date. Il viendra au moment où nous nous y attendrons le moins.
En attendant son retour, il nous demande de nous tenir prêts. Nous avons souvent tendance à passer la majeure partie de notre temps à chercher la bonne carrière, à poursuivre certaines relations ou à accumuler des richesses et des biens. Pourtant, rien de tout cela ne nous prépare au retour de Jésus.
Que pouvons-nous donc faire pour nous préparer ? La première chose à faire est de placer ta foi en Jésus, en croyant qu’il a donné sa vie pour que tu puisses avoir la vie éternelle. Ensuite, il faut t’engager à passer du temps avec lui, à confesser tes erreurs et à te laisser transformer par sa présence. Enfin, continue à parler aux autres du grand amour que Jésus a pour eux. Aussi, continue à grandir dans ta foi chaque jour, et sois fidèle avec les dons que Dieu t’a donnés.
Nous ne devrions pas passer notre temps à nous inquiéter du moment où Jésus reviendra, mais plutôt de ce que nous devrions faire jusqu’à ce qu’il revienne.
Passe un moment de prière maintenant et réfléchis à qui, dans ton entourage, a besoin d’entendre parler de l’amour de Jésus pour lui. Avec qui peux-tu partager cette grande nouvelle aujourd’hui ?
Cinquante-cinquième
Des mots qui édifient
As-tu déjà représenté quelqu’un ou quelque chose ? Lorsque tu appartiens à un groupe de personnes ou que tu représentes quelqu’un, ce que tu dis et ta façon de le dire comptent beaucoup. Tout ce que tu dis, reflète la personne ou la chose que tu représentes.
En tant que chrétiens, nous sommes des représentants de Jésus. Paul dit que nous sommes des ambassadeurs ou encore des représentants du Christ parce qu’il n’est plus physiquement sur terre pour servir les gens (2 Corinthiens 5:20). En effet, Jésus œuvre à travers son peuple pour accomplir sa volonté sur terre.
Puisque tout ce que nous disons et faisons reflète Jésus, nous devons choisir nos mots avec sagesse. Lorsque nous utilisons des mots pour médire et calomnier, blesser ou nuire, nous ne reflétons pas le cœur et le caractère de Jésus. Mais lorsque nos mots sont utilisés pour encourager quelqu’un, ce que nous disons peut faire énormément de bien.
Tu connais certainement le pouvoir que peuvent avoir les mots. Quelqu’un t’a-t-il déjà dit quelque chose de blessant ? Ou bien te souviens-tu de la dernière fois où quelqu’un t’a fait un compliment ? Tu te souviens peut-être encore de ce que tu as ressenti dans chacune de ces situations.
Tu n’as probablement pas pu contrôler ce qui t’a été dit, mais tu peux contrôler ce que tu dis aux autres. Prends donc quelques instants pour réfléchir aux choses que tu as dites récemment. Y a-t-il quelque chose que tu as dit et pour laquelle tu dois demander pardon ? Choisis aujourd’hui de représenter Jésus et son caractère, en prononçant intentionnellement des paroles qui sont bonnes et édifiantes.
Cinquante-quatrième
Honorer les pauvres
Combien serait différents notre monde, nos communautés, nos familles, si nous nous engagions à aider ceux qui souffrent autour de nous ?
L’auteur des proverbes, généralement considéré comme le roi Salomon, rédigea les mots suivants :
“Celui qui a pitié du pauvre prête à l’Éternel, qui lui rendra selon son œuvre.”
Proverbes 19:17
Certaines personnes sont financièrement et matériellement pauvres, étant nées dans un cycle de pauvreté ou parce qu’elles ont traversé des moments difficiles, ou encore en raison de maladies physiques ou mentales. Mais, il existe aussi celles qui, comme Jésus l’a mentionné dans Matthieu 5, sont pauvres en esprit.
L’appel de tout croyant est de donner généreusement à ceux qui sont dans le besoin, de prendre soin des personnes vulnérables, et de vivre une vie de bonté.
Jésus rappela ce thème dans Matthieu 25, où il explique que les bonnes œuvres, comme nourrir ceux qui ont faim, vêtir ceux qui sont nus, recueillir les étrangers et visiter les malades et les prisonniers, ne seront pas ignorées. En fait, lorsque nous pratiquons ces œuvres, nous servons réellement Jésus (Matthieu 25:40).
Comme il serait merveilleux d’éradiquer la pauvreté et la famine, et de voir le jour où le monde sera totalement en paix ! À la fin, Jésus changera le mal en bien, une fois pour toutes. Mais, en attendant, nous devons continuer de le servir et d’aimer les autres chaque fois que nous en avons l’opportunité.
Nul ne peut tout faire, mais nous pouvons tous faire quelque chose. Les vrais disciples de Jésus, sont poussés par son Esprit à aimer les gens qu’il a créés. Et, si ce n’est pas suffisant, nous pouvons le croire lorsqu’il dit qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent (Hébreux 11:6). Jean le dit ainsi :
“Si quelqu’un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ?”
1 Jean 3:17
Lorsque nous servons les enfants de Dieu par obéissance, nous le servons véritablement !
Cinquante-troisième
Désires-tu un cœur pur ?
Le roi David a pris de grandes décisions, mais aussi de très mauvaises. Par exemple, lorsqu’il a entretenu une relation avec une femme dénommée Bethsabée, et qu’il a tenté de dissimuler ce secret en organisant le meurtre de son mari.
Pour quelqu’un qui était considéré comme “un homme selon le cœur de Dieu”, David a vraiment tout gâché. Et pourtant, les Écritures nous disent que David a confessé son péché envers le Seigneur (2 Samuel 12:13). Le Psaume 51 reprend sa prière de miséricorde :
“O Dieu! Crée en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé.”
Psaumes 51:12
Si tu as déjà commis des erreurs, tu n’es pas le seul. Paul, l’auteur d’une grande partie du Nouveau Testament, écrit dans Romains 3:23 : “car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu”. Paul non plus n’a pas toujours été un homme qui suivait le cœur de Dieu. En fait, plus jeune, il avait tué des disciples de Jésus.
Dieu n’a pas abandonné Paul. Il n’a pas exclu David. Il ne renoncera pas à toi non plus ! Dieu ne nous laisse pas seuls avec nous-mêmes ou avec notre passé, et ne nous ne rétribue pas selon ce que nous méritons vraiment. Au lieu de cela, il s’est fait chair et a pris notre place. Jésus est devenu, une bonne fois pour toutes, le parfait et l’ultime sacrifice pour nos péchés. Il peut même se servir de nous malgré ce que nous avons pu faire !
Si tu souhaites te voir accorder une seconde chance, ou si tu as envie d’une relation avec le seul vrai Dieu, et que tu ne sais pas par où commencer, essaie de tenir des propos semblables à ceux de David. O Dieu! Crée en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé.Lorsque l’on recherche Dieu, on se rend compte qu’il nous cherchait déjà.
Dieu est fidèle. Il est celui qu’il dit être, et il fera ce qu’il a décrété. Il est ton sauveur miséricordieux, il pardonne tes péchés et, non seulement il purifie ton cœur, mais il fait de toi une toute nouvelle création.
Cinquante-deuxième
Prières contre l’anxiété
Le sentiment d’anxiété est peut-être l’une des expériences humaines les plus courantes. Tout le monde, à un certain niveau, s’est déjà senti anxieux ou inquiet. Bien qu’il s’agisse d’une expérience humaine courante, cela ne signifie pas que c’est l’expérience humaine idéale que Dieu souhaite pour nous.
L’anxiété peut souvent survenir dans les moments où nous avons l’impression de perdre le contrôle d’une situation, ou même lorsque nous nous sentons impuissants. Nous pouvons nous sentir anxieux, lorsque nous sommes mal à l’aise ou nerveux.
Dans chacun de ces scénarios, Dieu veut fournir une réponse et une aide lorsque nous sommes en difficulté. Dans sa lettre aux Philippiens, Paul encourage l’assemblée de cette église à apporter toutes ses inquiétudes et son anxiété à Dieu par la prière.
Bien que nous pensions parfois pouvoir résoudre nos problèmes, nous sommes, en fait, incapables de le faire. Dieu est le seul à savoir exactement ce dont nous avons besoin.
Dans les Écritures, Dieu est appelé notre “Pourvoyeur”, notre “Guérisseur” et notre “Soutien”. Il est prêt et disposé à nous aider lorsque nous en avons besoin. C’est pourquoi nous avons tant de raisons d’être reconnaissants, comme le dit Paul.
Peu importe que tu sois inquiet ou anxieux en ce moment, nous devrions tous prendre l’habitude de nous tourner vers Dieu pour lui faire part de nos désirs et de nos inquiétudes. Notre première réaction devrait être la prière. Avant d’être submergés par l’anxiété, nous nous entraînons à y répondre en nous tournant vers Dieu.
Prends un moment aujourd’hui pour faire une pause et prier Dieu. Comme le dit Paul, présente tes prières et tes requêtes à Dieu. Dis-lui ce dont tu as besoin et ce qui te pose problème. Et remercie-le d’être toujours présent et prêt à t’aider.
Cinquante-et-unième
Eternel, mon rocher, ma forteresse, mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher, où je trouve un abri ! Mon bouclier, la force qui me sauve, ma haute retraite !
Psaume 18.3
Dieu notre rocher
Dans la Bible, nous trouvons des centaines de noms et d’attributs différents de Dieu. Les Psaumes ont été écrits en plusieurs épisodes de vie différents, ils présentent donc plusieurs perspectives sur la manière dont Dieu agit. Le Psaume 18 a été écrit au moment où le roi David a été délivré de ses ennemis par Dieu.
Dès le début de ce psaume, David appelle Dieu son rocher, car Dieu était fiable et stable envers lui. Rien ne pouvait surpasser Dieu ou le déséquilibrer. Cette vérité n’était pas réelle uniquement pour David, mais est réelle encore aujourd’hui pour chacun de ceux qui comptent sur Dieu.
Lorsque nous appartenons à Dieu, il devient également notre rocher et notre forteresse. Ce monde change sans arrêt, mais nous appartenons à Dieu qui ne change jamais. Il est notre protection contre tout ce qui pourrait nous faire du mal.
Nous appartenons à un Dieu qui a le pouvoir de nous protéger à chaque instant de nos vies. Même si nous n’avons pas d’ennemis proches, nous pouvons nous réfugier en Dieu lorsque la vie devient difficile. Comme David, notre réponse à Dieu doit être pleine de louanges. Ainsi, cela nous rappelle ce que Dieu a fait, en l’adorant pour qui il est.
Maintenant, prends un moment pour remercier Dieu pour la manière avec laquelle il a conduit et protégé ta vie jusqu’à ce jour. Et si tu es actuellement dans une situation difficile, cours vers Dieu et demande-lui son aide. Il est capable de te protéger et de te réconforter.
Cinquantième
Un chagrin bénéfique
Quelque chose de bon peut-il sortir de la douleur ? Du deuil d’un être cher ? Des sanglots suite à une grande souffrance de cœur ?
Même si le deuil est une étape nécessaire de la vie, personne n’aspire à la traverser. Mais dans la deuxième béatitude, une série de promesses de Jésus au sujet du Royaume de Dieu, celui-ci a dit ceci :
“Heureux les affligés, car ils seront consolés.”Matthieu 5: 4
Personne ne peut apprécier la pluie plus que quelqu’un ayant vécu au cœur du désert. Personne ne peut apprécier davantage la nourriture, plus qu’une personne ayant connu la famine. Et personne ne peut connaître Dieu en tant que Consolateur, si ce n’est quelqu’un ayant désespérément besoin de réconfort.
Malheureusement, la mort, le déclin et la déception font partie de ce monde. Mais même dans notre chagrin et nos souffrances, Dieu se tient prêt à nous réconforter, d’une manière unique et pertinente, comme lui seul le peut.
Le Saint-Esprit est souvent appelé le “Consolateur”, ainsi que “le Secours”, “le Conseiller” ou “le Défenseur”. Mais peu importe comment nous le nommons, il est toujours tout cela à la fois. Même dans notre affliction, il est toujours un Dieu qui garde notre intérêt à l’esprit.
Ainsi, comment Dieu nous réconforte-t-il ? Il le fait par le biais de son Esprit, par sa Parole et en travaillant dans son peuple et au travers de lui.
Peux-tu voir avec tes yeux la manière dont il te poursuit ? As-tu ouvert ton cœur à sa consolation ?
Si tu es un disciple du Christ qui est en deuil aujourd’hui, rappelle-toi : Jésus lui-même a promis que tu seras consolé. Il est toujours bon, fidèle et présent, prêt à aider.
Quarante-neuvième
L’Église est l’endroit sacré de Dieu
Auparavant, lorsque les événements de l’Ancien Testament avaient lieu, Dieu avait désigné des endroits sacrés où son peuple pouvait venir à sa rencontre.
D’abord, Dieu planta un jardin en Éden, un endroit magnifique dans le paradis pour ses plus précieuses créations. Ensuite, le tabernacle était un espace portatif utilisé dans le désert par les Israélites qui ont été sauvés de l’esclavage en Égypte. Finalement, le temple était un lieu permanent à Jérusalem pour le peuple d’Israël.
Dans toutes les circonstances, il y avait des lieux désignés spécialement pour l’adoration, ainsi que des signes tangibles de la présence de Dieu.
Le créateur de tout ce qui existe n’est toutefois pas limité à un jardin, une tente ou un bâtiment ; cependant, ce fut dans ces lieux sacrés que le ciel et la terre pouvaient s’imbriquer. Fait intéressant : l’image du jardin est omniprésente dans les détails décoratifs du tabernacle et du temple. En effet, des palmiers et des grenades, des nénuphars et des fleurs d’amandier, des lions et des bœufs, des couleurs vives et des métaux précieux y sont placés avec soin. De tels dessins et modèles ont pour but de pointer vers le commencement, avant que les choses ne tournent mal.
Puisqu’un Dieu saint aime les humains pécheurs, il s’est posé un problème de séparation. C’est la raison pour laquelle les prêtres étaient nommés comme représentants, médiateurs, pour des activités telles que l’adoration, les sacrifices et l’expiation. Dans les faits, bien que cela ait fonctionné pour un certain temps, ce n’était qu’une solution temporaire.
Lorsque Jésus s’est présenté sur Terre, il a non seulement accompli les prophéties de l’Ancien Testament et les objectifs du temple, mais il a également comblé l’écart qui existait entre Dieu et les hommes. En réalité, il n’est plus utile de posséder un temple fait de bois et de pierre : désormais, la chair et le sang suffisent. De même, les sacrifices sans fin n’ont plus lieu d’être parce que Jésus, le grand prêtre ultime, a prévu le sacrifice ultime: lui-même. L’Esprit de Dieu peut enfin habiter avec et dans son peuple : la nouvelle version améliorée du “temple”.
C’est la raison pour laquelle Paul demande aux Corinthiens :
“Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? ”
1 Corinthiens 3:16
Nous servons un Dieu qui rencontre les gens, peu importe où ils se trouvent : dans le jardin, dans le désert, dans le temple, dans leur cœur. Dès lors, si tu es un disciple du Christ, rappelle-toi cela : tu es l’endroit où son Esprit demeure. Tu es le récipient dans lequel il vit, bouge, agit et fortifie. Tu es le lieu où le ciel a élu domicile.
Quarante-huitième
Riposte par la vérité
Au début du ministère public de Jésus, une chose étrange s’est produite : il a été conduit dans le désert, par l’Esprit, où il a rencontré le diable.
Après avoir jeûné pendant quarante jours et quarante nuits, Jésus eut faim, et fut tenté par l’ennemi de satisfaire son besoin naturel de manger. En substance, Satan a mis Jésus au défi de prouver qu’il était bien le fils de Dieu, en changeant des pierres en pain.Peux-tu percevoir la manipulation orchestrée ?
Si tu es vraiment le fils de Dieu, fais quelque chose. Gère les problèmes par tes propres forces. Cède à tes désirs. Pourvois pour toi-même. Dieu est-il si bon que cela s’il t’abandonne ?
Mais, Jésus ne s’est pas laissé intimider :
“Jésus a répondu, “il est écrit: l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.”
Matthieu 4: 4
Ce schéma s’est prolongé à travers deux tentations supplémentaires, lors desquelles le diable a tenté Jésus au sujet du besoin de protection et de la soif de pouvoir, mais Jésus l’a chassé par les Écritures. Alors, quelles sont les choses que l’on peut apprendre de la rencontre de Jésus avec l’ennemi ?
- Jésus savait que la vie était plus que d’avoir l’estomac plein. Même s’il désirait ardemment satisfaire son besoin physique, il savait que la vraie nourriture vient de Dieu.
- Jésus savait que s’engager dans un débat avec l’ennemi n’est pas sage. À la place, il s’est appuyé sur la puissance des Écritures, citant des passages du Deutéronome comme arme de défense.
- Jésus savait qu’il n’avait rien à prouver. Contrairement à Adam et Ève dans le livre de la Genèse, qui ont douté de la bienveillance de Dieu, et ont succombé à la tentation, Jésus a pu résister à l’ennemi.
- Jésus savait qu’il était tenté par le diable, et il a agi en conséquence. Nous devons apprendre à reconnaître les moments où nous sommes attaqués, et nous rappeler de répliquer avec la parole de Dieu.
Alors, comment l’ennemi te tente-t-il cette semaine ? Comment t’incite-t-il à douter que Dieu soit digne de confiance ? Souviens-toi, Dieu t’a rendu capable de combattre par la vérité au moyen de la puissance du Saint-Esprit.
Quarante-septième
Dieu est notre réconfort
As-tu déjà regardé autour de toi en te demandant : “Pourquoi tant de mal, de méchanceté, et de souffrance dans le monde ?”
Dans le psaume 94, l’état de l’humanité contrarie fortement le roi David. Le peuple blâme Dieu pour la méchanceté qui se répand dans le monde, comme si Dieu ne l’avait pas vue ou ne s’en souciait pas (Psaume 94: 1-7). David rappelle donc à son auditoire que le Seigneur est le créateur, qu’il connaît, il voit et il entend tout ce qu’il se passe (verset 8-11).
Grâce à Dieu, David pouvait dire : “Quand les pensées s’agitent en foule au dedans de moi, Tes consolations réjouissent mon âme.” (verset 19).
“Les pensées s’agitent en foule au dedans de moi” du roi David étaient causées par la méchanceté et le mal, et le monde actuel n’est pas très différent. La consolation de David face à tout le mal dont il était témoin lui venait de son créateur et sauveur.
Grâce à cela, il a pu clore son psaume en écrivant: “Mais l’Éternel est ma retraite, Mon Dieu est le rocher de mon refuge. Il fera retomber sur eux leur iniquité, Il les anéantira par leur méchanceté ; L’Éternel, notre Dieu, les anéantira.” (verset 22-23).
Ce psaume n’est pas le plus agréable à lire. Il est rempli de douleur et de colère, de tristesse et d’injustice. Toutefois, c’est une prière d’espoir et un point de vue instructif.
L’injustice, la méchanceté et des guerres sont omniprésentes autour de nous. Mais, au milieu de cette souffrance et de ce monde brisé, nous pouvons suivre l’exemple du roi David et nous tourner vers Dieu pour trouver le réconfort et la paix. Dieu a pris soin de notre honte et de notre péché par la mort de Jésus-Christ. Un jour viendra où il s’occupera de toute cette méchanceté et de ce mal.
Jusqu’à ce que ce temps arrive, nous pouvons dire, comme David: “Quand les pensées s’agitent en foule au dedans de moi, Tes consolations réjouissent mon âme.” (verset 19).
Nous pouvons faire vivre ce verset en amenant à Dieu nos espoirs, nos rêves, nos peurs, nos préoccupations.Alors, à présent, pense aux soucis que tu souhaites confier à Dieu. Comment la connaissance de Dieu peut-elle réjouir ton âme ?
Quarante-sixième
De l’aube au crépuscule
Ferme tes yeux un instant. Et pendant que tu fais cela, imagine cette planète merveilleusement diversifiée que nous appelons notre foyer. (Oui, vraiment.)
Tout ce que tu viens juste d’imaginer, Dieu l’a créé dans sa totalité.
Et Dieu a créé chacun de nous pour le célébrer.
Du nord au sud et de l’est à l’ouest. Des villes trépidantes aux villages au rythme lent. Des déserts sans vie aux forêts giboyeuses. Des plus hautes montagnes aux océans les plus reculés.
“Du lever du soleil jusqu’à son couchant, que le nom de l’Éternel soit célébré!” Psaumes 113: 3.
Le soleil se lève et se couche sur nous tous. Tous les peuples, toutes les langues, toutes les nations. Toutes les couleurs de peau, d’yeux et de cheveux. Toutes les formes, tailles et personnalités. Riches et pauvres. Cœurs souffrants et sourires contagieux.
Un mélange éclectique de peuple venant de diverses parties du monde a toujours loué Dieu de génération en génération, et ça continue de se produire maintenant. Et nous savons que ça ne s’arrêtera jamais.
Dans Apocalypse 7, Jean a une vision d’une “grande multitude que personne ne pourrait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue, se tenant devant le trône et devant l’agneau” qui est Christ. Ils servent et adorent jour et nuit.
Le peuple de Dieu, qu’il soit du passé, du présent et du futur, est composé de personnes qui adorent.
Nous pouvons adorer par nos chants. Nous pouvons adorer avec notre argent. Nous pouvons adorer avec nos vies.
Et un jour, lorsque nous verrons clair finalement, tout genou fléchira et toute langue confessera que Jésus-Christ est Seigneur.
Mais aujourd’hui, nous ne devons pas attendre pour adorer. Lorsque la lumière du soleil pénètre à travers tes fenêtres, tu peux adorer.
Lorsque le ciel du soir devient rose orangé, tu peux adorer. Lorsque tu es dans une période d’attente, tu peux adorer. Lorsque tu es dans une période où tu reçois, tu peux adorer. Quand ton cœur est brisé, tu peux adorer. Quand ton cœur est comblé, tu peux adorer.
De l’aube au crépuscule, que le nom de l’Éternel soit célébré.
Aujourd’hui, réfléchis à ce verset et considère ce qui te pousse à adorer Dieu. Ensuite, tourne ton cœur vers lui et n’oublie pas de l’adorer.
Quarante-cinquième
Joie dans les moments difficiles
Personne n’aime souffrir. Il est difficile de ressentir de la joie au milieu des épreuves ou des moments difficiles. Il semble beaucoup plus facile de se sentir triste ou misérable.
C’est pourquoi l’encouragement de Paul dans Romains 5 peut sembler contradictoire. Paul a écrit à ce sujet à l’église de Rome qui souffrait sous des dirigeants non-croyants et pourtant il l’a encouragée à se réjouir dans la souffrance.
Supporter la souffrance ne suffit pas. Paul leur dit de demeurer dans la joie. Il savait qu’il n’est pas naturel d’être joyeux dans les moments difficiles, mais grâce à l’œuvre de Jésus, les chrétiens ont la paix en Dieu et ont accès à la foi (Romains 5:1-2). C’est la foi qui nous permet d’espérer que la souffrance n’est pas la fin de notre histoire.
Parce que nous savons que Dieu agit dans nos situations difficiles, nous pouvons faire preuve de patience et de persévérance pour que Dieu achève son œuvre. La persévérance façonne notre caractère. Alors que nous nous en remettons à Dieu, nous devenons des personnes qui ressemblent davantage à Jésus, et notre confiance en Dieu s’affermit. Ce qui a pour effet de renforcer l’espoir en nous.
Il n’est pas facile d’avoir de l’espoir quand on voit la souffrance. Mais en plaçant notre confiance en Dieu, nous sommes fortifiés et cela nous aide à continuer de persévérer dans la souffrance. Si nous arrivons à voir la souffrance du point de vue de Dieu, nous remarquerons qu’il œuvre à transformer chaque situation pour sa gloire.
Par le Saint-Esprit, Dieu nous a montré qu’il nous aime. Il a souffert et s’est donné pour nous afin que nous puissions avoir une relation avec lui, et il continuera à nous donner tout ce dont nous avons besoin pour vivre une vie qui l’honore.
Donc, considère comment Dieu travaille dans ta vie, même à travers des saisons difficiles. Pense aux diverses façons dont Dieu a déversé son amour sur toi par le biais du Saint-Esprit. Demande-lui la force de persévérer, et laisse cette persévérance se développer en un caractère fort qui espère et fait confiance à Dieu même dans les moments difficiles. Lorsque la persévérance devient difficile, accroche-toi à cette vérité: Dieu a tout donné pour toi: Dieu t’a tout donné et sera toujours à tes côtés.
Quarante-quatrième
Un guide digne de confiance
Est-il possible de mener une vie qui glorifie Dieu ? Est-il réaliste de penser que nous pouvons parvenir à discipliner nos pensées et notre corps afin d’accomplir ce qui est juste, plutôt que de succomber à la tentation ?
La lettre de Paul adressée aux églises en Galatie est justement le parfait guide nous éclairant face à ces questions :
“Je dis donc: Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair.”
Galates 5.16
Aussi longtemps que nous ne renonçons pas à nous-mêmes et que ne nous soumettons pas à Dieu, notre nature pécheresse sera constamment en guerre contre la volonté divine.
En effet, tant que nous sommes livrés à nous-mêmes, nous aspirons à ce que le monde désire. À mesure que nous cédons à la tentation, notre désir s’accroît (comme pour les sucreries à cause du sucre ou la pornographie à cause de l’ivresse de la dopamine). Cependant, si nous faisons appel à l’aide du Saint-Esprit, qui adoucit, façonne et transforme notre cœur, nous pouvons apprendre à désirer ce que Dieu dit être le meilleur pour nous.
Pour résumer, la clé de la réussite d’une vie spirituelle est le Saint-Esprit. Et il s’avère que le Saint-Esprit est Dieu, étant lui-même l’une des trois personnes formant la Trinité : le Père, le Fils (Jésus) et le Saint-Esprit.
Rappelons que Jésus a déjà accompli pour ses enfants, la difficile mais magnifique œuvre de la rédemption par sa vie, sa mort et sa résurrection. Il désire à présent poursuivre cette œuvre puissante en nous et à travers nous.
Bien sûr, si cela paraît impossible, cela le restera tant que l’on lutte seul. Mais, comme Jésus l’a dit à ses disciples : “Cela est impossible aux hommes, mais non à Dieu: car tout est possible à Dieu.”(Marc 10:27).
Le psalmiste ajoute une autre perspective précieuse à l’enseignement en écrivant: “Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier ? En se dirigeant d’après ta parole”. (Psaumes 119:9)
Ainsi donc, en nous conformant à sa parole, inspirée par le Saint-Esprit, mener une vie rendant gloire à Dieu n’est pas seulement une possibilité mais devient une certitude.
Quarante-troisième
Aussi mon coeur est dans la joie, mon esprit dans l’allégresse, Et mon corps repose en sécurité.
Psaumes 16.9
Dieu conduit notre vie
Un événement totalement inattendu t’est-il déjà arrivé ? Peut-être était-ce une surprise qui t’a profondément réjouit ou, au contraire, une tragédie qui a affecté ta vie. En effet, chacun de nous sommes confrontés à des moments dans la vie que nous ne pouvons anticiper.
Malgré cela, nous continuons à avoir des projets et des rêves pour nos vies. Ainsi nous pouvons planifier nos futures études ou d’autres projets d’avenir. Mais nous ne pouvons pas prévoir l’imprévisible puisque nous ignorons tout de l’avenir. Nous ne savons même pas ce qui arrivera dans les prochaines minutes. Nous avons appris dans les Écritures que Dieu est omniscient, ce qui signifie qu’il sait tout ce qui arrivera partout dans le monde.
En effet, il possède une connaissance absolue de tout événement et action qui se produisent. Plus encore, il est également souverain, ce qui signifie qu’il contrôle tout ce qui se passe dans le monde. Cela signifie que bien que nous puissions planifier notre vie dans les moindres détails selon nos désirs, Dieu est finalement celui qui dirige nos pas. Il a le pouvoir de changer la direction qu’ont pris nos vies, au même titre qu’il nous guide au cœur de ce qui est le mieux pour nous.
Prends le temps de réfléchir aux rêves et aux projets que tu as pour ta vie. As-tu déjà soumis ces projets à Dieu dans la prière ? Cela ne signifie pas que tu ne dois pas avoir des projets pour ta vie, mais plutôt que ce que tu planifies ne doit être ni en contradiction ni au détriment des plans de Dieu pour ta vie.
Prends un moment pour demander à Dieu de diriger tes pas. Demande-lui de te révéler tout désir ou tout projet qui ne vient pas de lui. Soumets-lui tes projets afin que tu sois plus enclin à le suivre partout où il te conduit. Remercie-le pour sa bonté et sa grâce qui te guident dans ta vie.
Quarante-deuxième
Une grande joie
Jacques, le demi-frère de Jésus, ne pouvait pas croire que son frère de chair et de sang était en réalité le Fils de Dieu, jusqu’à ce qu’il ressuscite des morts. Ensuite, il a été convaincu. C’est ce même Jacques qui a écrit :
“Mes frères et sœurs, considérez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que la mise à l’épreuve de votre foi produit la persévérance.”
Jacques 1:2-3
Selon Flavius Josèphe, l’historien juif du premier siècle, Jacques a fini par être martyrisé en raison de sa foi inébranlable en Jésus, son frère et son Seigneur. Voici cinq choses à retenir du mini-sermon de Jacques :
D’abord, le texte dit “les divers épreuves auxquelles vous pouvez être exposés.” Il ne s’agit pas d’épreuves “hypothétiques” mais d’épreuves auxquelles nous “serons” certainement exposés. Nous vivons dans un monde brisé qui n’a pas encore été entièrement restauré, et nous ne devrions donc pas être surpris lorsque des problèmes et des défis surgissent.
Deuxièmement, le texte dit “les divers épreuves auxquelles vous pouvez être exposés…” Pas uniquement des épreuves justifiées ou des épreuves non méritées, mais toutes sortes d’épreuves. Et quand bien même, lorsque ces difficultés t’atteignent, c’est une occasion de joie.
Troisièmement, le texte relie ces difficultés, à la mise à l’épreuve de notre foi. Cela ne signifie pas que Dieu crée tous les défis de notre vie, mais il peut certainement les utiliser pour révéler ce qu’elle contient. C’est dans la purification que nous sommes amenés à lui ressembler.
Quatrièmement, le texte dit, particulièrement durant les périodes ou les situations difficiles, de “considérer cela comme un sujet de joie complète”. Le bonheur dépend des circonstances, mais la joie est accessible quoi qu’il arrive.
Cinquièmement, le texte implique que les problèmes, les épreuves ou les difficultés créent ensemble un espace pour que la persévérance s’accroisse. Pense à une fleur : pour qu’une fleur pousse, elle doit être plantée dans quelque chose, ce quelque chose étant le mélange peu attrayant d’engrais et de terre.
Donc, lorsque tu es confronté à des épreuves, et que tu ne peux comprendre pourquoi, considère cela comme une occasion de grande joie. C’est à ce moment-là que tu sais que tu grandis et que tu deviens davantage semblable à lui.
Quarante-et-unième
Traverser les épreuves
Commençons par déconstruire un mythe : nulle part dans les Écritures, Dieu ne promet une vie parfaite et sans problème. Au contraire, à de nombreuses reprises dans la Bible, les disciples de Christ se trouvent en proie aux persécutions, aux attaques et aux tribulations de toutes sortes.
Dans sa lettre aux croyants du premier siècle, Jacques les prépare aux diverses épreuves auxquelles ils devront faire face :
“Heureux l’homme qui supporte patiemment la tentation ; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment.”
Jacques 1:12
Lorsque nous considérons les épreuves comme un moyen de ressembler davantage à Jésus, elles deviennent une bénédiction pour nous.
Pense à une saison difficile que tu as traversée dans la vie. En y repensant, tu peux probablement identifier comment Dieu a utilisé cette épreuve pour te purifier. Dieu travaille souvent en coulisses pour transformer notre caractère et étendre nos limites, même lorsque nous ne le voyons pas.
Peut-être qu’en ce moment, tu traverses l’une de ces saisons difficiles. Alors, saisis-toi de ce passage. Persévère, sachant qu’une récompense nous attend au ciel. Certes, aucune récompense ne nous est promise sur cette terre. Cependant, nous regardons à notre vie future avec Jésus et cela nous donne de l’espoir pour supporter les épreuves du présent.
Si tu traverses actuellement une saison difficile de la vie, prends du temps pour méditer sur les promesses de Dieu. Il a promis de ne jamais t’abandonner ou de te laisser, mais d’être avec toi au milieu des épreuves. Et, lorsque tu les auras surmontées, tu ressembleras davantage à Christ.
Prends un moment pour remercier Dieu pour sa fidélité et l’amour qu’il te démontre dans ta vie.
Quarantième
Changer nos perspectives
T’es-tu déjà retrouvé à devoir faire une tâche ennuyeuse, inintéressante, inconfortable ou difficile ? Lorsque nous nous trouvons dans ce type de situations, notre première réaction peut être de nous plaindre ou d’abandonner. Parfois, les tâches banales et les responsabilités quotidiennes ne semblent pas être des investissements valables de notre temps et de notre énergie.
Mais, en réalité, tout ce que nous faisons a de l’importance pour Dieu et est utilisé par lui.
“Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur l’héritage pour récompense. Servez Christ, le Seigneur.”
Colossiens 3:23-24
Quoi que tu fasses. Que tu sois dans ta carrière de rêve ou que tu travailles pour une personne difficile, que tu prennes soin de ta maison ou que tu gères une entreprise, tout ce que tu fais est une opportunité d’adorer Jésus.
C’est juste une question de perspective.
Si nous voyons la vie à travers un prisme sous lequel tout tourne autour de notre personne, nous nous lasserons rapidement de nos circonstances et serons déçus par nos efforts. Mais, si nous voyons la vie à travers le prisme de l’adoration, rien dans cette vie ne nous apportera plus de joie que de servir Jésus. Si tout tourne autour de lui, alors tout vaut la peine d’être bien fait.
Comme chrétiens, nos vies appartiennent à Jésus. Comme Paul l’a dit, Jésus est maintenant notre “maître.” Tout notre monde est centré sur lui, sur ses desseins et sur sa gloire.
Quand nous faisons tout en fonction de lui, il ne manque jamais de nous bénir de sa présence, de son amour et de sa grâce. Et, un jour, il nous donnera aussi une récompense éternelle pour notre service fidèle.
Alors, en réfléchissant au travail que Dieu a mis devant toi, considère ce que cela signifierait de tout faire pour le Seigneur. Puis, pose-toi cette question: “de quelles manières vais-je honorer Dieu et inspirer les autres aujourd’hui ?”
Trente-neuvième
Béni dans la confiance
Jérémie 17 commence par une réprimande. Dieu reproche aux Israélites leur idolâtrie, leur confiance en d’autres dieux et le fait qu’ils l’aient abandonné, lui et ses enseignements. Comme un parent face à un enfant qui a fait un choix terrible, Dieu dit clairement que ces choix ont eu et auront des conséquences. Pourtant, au lieu de se concentrer sur tout ce qui a été perdu et sera perdu à cause des choix terribles d’Israël, Jérémie prend un moment pour apporter un rappel rafraîchissant :
« Béni soit l’homme qui se confie dans l’Éternel, Et dont l’Éternel est l’espérance ! »
Jérémie 17:7
Il appelle “bienheureux” ceux qui font confiance à Dieu, même si le chaos, le péché et l’idolâtrie règnent autour d’eux. Il dit que les personnes qui ont confiance en Dieu seront “comme un arbre planté près des eaux, Et qui étend ses racines vers le courant ; Il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, Et son feuillage reste vert ; Dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte, Et il ne cesse de porter du fruit.” Jérémie 17:8
Nous devons choisir qui et quoi, nous adorons. En qui as-tu confiance ? Si c’est le Seigneur, prends courage en sachant que tu es béni. Une vie abondante en Dieu, pleine de fruits, même lorsque le péché est omniprésent, indique qu’on a choisi de lui faire confiance. Quelle chose incroyable que de pouvoir faire ce choix !
Trente-huitième
Infiniment plus
Quelle est la prière la plus audacieuse que tu puisses faire ? Ou la chose la plus incroyable que tu puisses oser imaginer ?
Sais-tu que Dieu peut la surpasser ?
C’est ce que Paul a dit :
“Or, à celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons…”
Éphésiens 3:20
Tu sais, ces rêves silencieux que nourrit ton cœur ? C’est Dieu qui les a mis là. Ton envie d’avoir quelque chose de mieux que ce monde brisé ? Dieu te l’a donné. Les aspirations les plus profondes de ton âme ? Dieu sait comment les satisfaire.
Comme l’a dit Paul, Dieu peut faire plus que ce que nous demandons ou imaginons, mais nous devons aussi nous souvenir de la deuxième partie de ses paroles : selon sa puissance à l’œuvre en nous.
Tout cela relève de la puissance de Dieu et de son plan. Mais il nous a invités à y participer.
Quel est donc notre rôle dans cette œuvre ?
Nous pouvons lui rendre gloire, sachant que c’est lui qui nous donne le désir et le pouvoir de faire ce qui lui plaît (Philippiens 2:13). Il nous a créés, nous aime et nous a confié le soin de partager son message avec le monde.
Nous pouvons nous soumettre à son plan, sachant que tout est de Dieu, mais qu’il choisit de travailler dans et à travers son peuple pour accomplir ses desseins. Il n’a pas besoin que nous soyons parfaits, il veut simplement que nous soyons disposés à le faire.
Nous pouvons lui faire confiance, sachant qu’il est bon, juste, digne, fort et éternel. Nous n’avons pas besoin de connaître toutes les réponses parce que nous l’avons déjà, lui, et il peut faire bien plus que ce que nous pouvons demander ou imaginer.
Trente-septième
Grandir dans la justice
Les Écritures sont l’un des aspects les plus importants de notre vie spirituelle en tant que chrétiens.
Dieu a choisi de nous parler à travers sa parole. Au lieu d’espérer entendre sa voix, nous pouvons nous tourner vers les Écritures et entendre Dieu nous parler à travers elles.
2 Timothée 3:16-17 dit toute Écriture est inspirée de Dieu. Cela veut dire qu’elle a été inspirée par Dieu. Cela distingue la Bible de tout autre livre. Dieu a donné l’inspiration divine aux auteurs humains pour écrire ces épîtres.
En outre, les Écritures ont le pouvoir de changer radicalement nos vies si nous les lisons et mettons en pratique leur contenu. Paul nous dit que les Écritures sont à même de nous enseigner, de nous reprendre, de nous corriger et de nous instruire dans la justice. Tout cela à condition que nous nous impliquions dans la parole de Dieu.
Quand nous lisons la parole de Dieu, nous devrions être à l’écoute de ce que Dieu est en train de nous dire. Il peut vouloir corriger certains de nos comportements, condamner notre choix de suivre notre propre voie plutôt que celle qu’il a prévue, ou nous enseigner quelque chose à son sujet.
Tout cela, afin que nous puissions continuer à vivre d’une manière qui plaise à Dieu.
En lisant les Écritures et en pratiquant ce qu’elles enseignent, nous grandissons dans la justice de Dieu. Nous sommes ainsi équipés pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées pour nous afin que nous les accomplissions.
Être en synergie avec la parole de Dieu est le principal moyen par lequel Dieu nous équipe pour la vie qu’il a prévue pour nous.
Quels sont les moyens que tu vas mettre en place pour prendre l’habitude de lire la parole de Dieu chaque jour ? Réfléchis à la manière dont tu peux mieux mettre en pratique la parole de Dieu dans ta vie, afin de grandir dans la justice et d’accomplir tout ce que Dieu désire pour toi.
Trente-sixième
Ne baisse pas les bras
Peux-tu penser à un moment récent où tu as traversé une épreuve si difficile, que tu as juste eu envie d’abandonner, mais tu ne l’as pas fait ? D’où as-tu puisé ta force ? Qu’est-ce qui t’a poussé à continuer ?
L’un des aspects les plus incroyables de la vie de disciple du Christ est que notre propre force n’est qu’une partie de l’équation. La force de Dieu jaillit en nous. Le psaume 46:1 dit : “Dieu est pour nous un refuge et un appui, Un secours qui ne manque jamais dans la détresse.” Quelle incroyable affirmation, qui ne dit pas “un secours parfois présent”. Il est “un secours qui est toujours présent”.
Dans 2 Chroniques 15, nous voyons qu’Asa, roi de Juda, était confronté à des défis majeurs. Il essayait de recentrer la nation de Juda sur Dieu après des années d’idolâtrie et de guerre. Il faisait face à un énorme défi ! Par le prophète Azaria, Dieu lui adressa cet encouragement pour le fortifier :
“Vous donc, fortifiez-vous, et ne laissez pas vos mains s’affaiblir, car il y aura un salaire pour vos oeuvres.”
2 Chroniques 15:7
Dieu connaissait tous les détails et les enjeux du problème auquel Asa devait faire face. Dieu connaissait aussi la force qu’il pouvait fournir à quelqu’un prêt à se reposer sur lui. Il n’a pas dit: “Bonne chance, ça a l’air difficile, essaie de ne pas tout gâcher.” Il a dit : “Vous donc, fortifiez-vous, et ne laissez pas vos mains s’affaiblir, car il y aura un salaire pour vos œuvres.”
Tout comme Asa a entendu ces paroles et a gagné du courage, nous pouvons aussi gagner du courage. Ainsi, nous ne sommes pas seuls. Alors, nous pouvons compter sur la force de Dieu. La récompense arrive. N’abandonne pas.
Trente-cinquième
Puissance, amour et discipline
Un des miracles du salut est que lorsque nous avons la foi en Jésus-Christ, non seulement Dieu nous sauve, mais il nous donne également le pouvoir de vivre selon sa volonté pour chacun de nous. Ta vie en Christ est une vie pleine de puissance par le Saint-Esprit qui vit en toi.
C’est un grand cadeau, mais un énorme changement aussi. Et bien souvent, notre façon de penser et d’agir prend du temps à changer. Nous pouvons avoir de mauvaises habitudes qui demandent beaucoup d’efforts à corriger ou des schémas de pensée difficiles à renverser.
Heureusement, Dieu promet d’être avec nous et nous donne la force d’apporter ces changements dans notre vie. Lorsque Paul écrit à Timothée, il l’encourage à continuer à développer le don que Dieu lui a donné. Alors que notre salut s’est produit en un instant, cela prend toute une vie pour se développer et mener à terme ce que Dieu fait en nous.
Paul rappelle à Timothée que l’Esprit de Dieu ne nous donne ni crainte ni lâcheté. Ces choses sont utilisées par le diable pour tenter de nous éloigner de Dieu. Mais l’Esprit de Dieu nous donne confiance en lui. Il nous donne la capacité de vivre selon ses plans pour notre vie. Nous devons continuellement nous rappeler cette puissance alors que nous faisons face à des défis.
L’Esprit de Dieu nous donne aussi le pouvoir d’aimer les autres. Il peut parfois être difficile d’aimer les gens, spécialement ceux qui nous ont causé du tort. Mais Dieu nous promet de nous donner sa puissance et son amour afin que nous puissions être une lumière pour tous les gens qui nous entourent.
L’Esprit de Dieu nous donne la force d’avoir de la maîtrise de soi. Nous ne connaîtrons pas de changement ni de croissance spirituelle, si nous ne nous entraînons pas ou si nous ne nous pratiquons pas, mais cela prend du temps, du dévouement et de l’endurance. Nous devons être persévérants dans les choses que Dieu nous demande, incluant la lecture de sa Parole et la prière. Heureusement, lorsque nous appartenons à Dieu, il nous aide. Il nous donne force, endurance et sagesse, afin de créer des habitudes qui nous aident à lui ressembler toujours davantage.
Donc prends un temps aujourd’hui pour parler avec Dieu. Demande-lui de te donner la force, par son Esprit, pour avoir plus de confiance, d’amour, et de maîtrise de soi. Examine comment Dieu te conduit à changer ta façon de vivre. Alors que tu fais cela, souviens-toi que la crainte ne vient pas de Dieu. Au contraire, il nous remplit d’amour, car il veut que nous ayons une relation de confiance avec lui.
Trente-quatrième
Suivre la voie de Jésus
Le discipulat est au cœur de la vie chrétienne. Être un disciple signifie être un élève ; c’est-à-dire suivre Jésus en rendant notre vie conforme à la sienne.
Jésus nous enseigne que le point de départ pour le suivre est le renoncement de soi. Renoncer à soi-même signifie que nous choisissons de donner plus d’importance aux désirs de Jésus qu’aux nôtres. Cela veut dire que nous devons reconnaître que nous n’avons pas toutes les réponses et que nous ne connaissons pas la bonne façon de traverser la vie.
Être un disciple n’est pas une chose que nous faisons une fois ou deux. C’est un style de vie qui doit être adopté chaque jour. Nous allons passer notre vie entière à devenir de plus en plus comme Jésus. Le mode de vie de Jésus a été de souffrir à la croix.
Lorsque nous renonçons à nous-mêmes, nous choisissons de suivre Jésus humblement. Et, alors que nous devenons de plus en plus comme Jésus, nous devrons aussi nous charger de notre croix. Nous allons également souffrir de faire le bien et de renoncer aux choses qui semblent séduisantes sur le moment, mais qui, en fin de compte, nous éloignent de Dieu.
Toutefois, lorsque nous supportons nos souffrances, nous représentons Christ auprès de ceux qui nous entourent.Le paradoxe de suivre Jésus est que lorsque nous abandonnons notre vie pour lui, nous recevons la vie éternelle en retour. Lorsque nous nous accrochons à notre vie et la gardons loin de Jésus, nous ne pouvons expérimenter la vie abondante qu’il promet.
Prends le temps aujourd’hui de réfléchir à ta façon de vivre une vie de disciple. Note de quelles manières tu renonces à toi-même et vis pour Christ ou celles où tu vis égoïstement pour ton propre plaisir et intérêt. Engage-toi à suivre Jésus, peu importe la difficulté du chemin. Et prie pour obtenir force et endurance alors que tu le suis.
Trente-troisième
Le pouvoir de vie ou de mort
Souviens-toi d’un moment où tu as dit quelque chose que tu as regretté ou lorsque tu as été la cible de commérages. Maintenant, pense à une situation dans laquelle tu as encouragé un ami qui souffrait, ou lorsque tu as ressenti les effets vivifiants des paroles de quelqu’un d’autre.
Les mots comptent. Tes mots comptent. Et Dieu t’a donné la liberté de choisir comment les utiliser.
Est-ce que tu emploies les mots pour détruire ou pour édifier?
Pour provoquer la destruction ou pour stimuler la guérison ?
Tes paroles déclenchent-elles le drame ou encouragent-elles la paix?
“C’est de l’abondance du cœur que la bouche parle”, a expliqué Jésus dans Luc 6:45.
Les fruits révèlent la santé d’un arbre, tout comme la langue révèle ce qui se passe dans un cœur. La plupart d’entre nous, veut utiliser ses paroles pour faire du bien et non pour blesser… nous ne voulons pas être méchants ou critiques. Mais, le chapitre 3 de l’épître de Jacques nous dit que la langue est instable et ne semble pas pouvoir être domptée.
Alors, que pouvons-nous faire ? Existe-t-il un moyen de la contrôler ?
La maîtrise de soi est un fruit produit en nous par le Saint-Esprit ; nous ne pouvons donc pas contrôler notre langue par nous-même. Mais nous avons un rôle à jouer dans le processus : nous devons rester attachés à Jésus.
Lorsque nous lisons sa Parole, cherchons sa face et marchons dans ses voies (peu importe le nombre de fois que nous nous trompons et que nous devons recommencer), amour, joie, paix, patience, gentillesse, bonté, fidélité, douceur et maîtrise de soi, commencent à se développer dans nos vies. Le terme biblique est “demeurer” c’est-à-dire : rester, prolonger ou se maintenir dans la présence de Jésus.
Alors que nous demeurons en Jésus, le Saint-Esprit commence à infléchir notre façon de parler et à changer notre façon d’agir. Lorsque cela se produit, nos paroles commencent à apporter vie et espoir aux gens qui nous entourent.
Alors cette semaine, comment vas-tu utiliser tes paroles pour apporter guérison et espoir aux gens ? Si ce n’est pas quelque chose que tu as l’habitude de faire, il n’est jamais trop tard pour déclarer des mots qui suscitent la vie en quelqu’un.
Trente-deuxième
Se débarrasser du poids qui nous accable
Nous avons tous commis des actes à un moment ou à un autre qui nous pèsent et nous amènent à nous demander : “Pourquoi ai-je l’impression de faire le mal malgré moi ?”
Dans les Écritures, le péché est généralement décrit comme des actions qui passent à côté de l’objectif que Dieu nous a fixé : vivre une vie centrée sur notre amour envers Dieu et notre prochain. Bien qu’il existe des actions universelles qui déshonorent Dieu, de petits actes de désobéissance nous éloignent également de lui. Selon l’apôtre Jacques, “Celui qui sait faire le bien et ne le fait pas, se rend coupable d’un péché.” (Jacques 4:17).
En d’autres termes, si nous savons ce que Dieu nous demande de faire, mais que nous décidons quand même de lui désobéir, alors nous rejetons l’autorité de Dieu dans notre vie. Le plaisir éphémère que nous procure le péché nous attire, mais celui-ci entraîne le risque d’être éternellement séparés de Dieu et de nos frères et sœurs en Christ.
Pendant longtemps, la plupart des êtres humains n’avaient aucun moyen de s’approcher de Dieu parce qu’il ne peut pas prendre part à ce qui est contraire à son caractère parfait. Mais alors que nous étions contrôlés par le péché, Jésus est venu sur la terre et est mort pour nous. Grâce à sa mort et à sa résurrection, nous pouvons désormais mener une vie qui n’est pas gouvernée par nos erreurs. En se sacrifiant et en se séparant de Dieu le Père volontairement, Jésus nous a réconciliés avec lui. Non pas parce que nous le méritons, mais parce que c’est là le désir de Dieu depuis toujours.
Même si nous continuons à lutter entre le bien et le mal, nous n’avons pas à affronter cette lutte seuls. La bonne nouvelle, c’est que Dieu veut nous aider car il sait que nous ne pouvons pas vaincre le péché de nous-mêmes.
Alors dès maintenant, pense à certaines choses avec lesquelles tu rencontres actuellement des difficultés. Dans quel domaine dois-tu donner le contrôle à Dieu ? À présent, remets ces choses à Jésus et accepte de recevoir sa grâce, son pardon et sa paix.
Trente-et-unième
Le crois-tu ?
Une des premières expériences d’Israël avec Dieu a été de le voir à l’œuvre en tant que libérateur. En effet, depuis la Genèse jusqu’au livre de l’Apocalypse, nous constatons que les hommes de toutes les générations et de toutes les nations de la terre subissent les conséquences de leurs péchés par la souffrance et le désarroi.
Peu importe où ils vivaient et qui ils étaient, lorsqu’ils criaient à Dieu, il était toujours disposé à les écouter et à les secourir.
Le crois-tu ?
Crois-tu sincèrement que Dieu a délivré tout un peuple de l’esclavage en les faisant échapper aux attaques d’une armée puissante ? Crois-tu que par son pouvoir, il leur a frayé un chemin au milieu de la mer ? Crois-tu que c’est à ce Dieu-là que tu peux adresser tes prières ?
Crois-tu que Jésus a redonné la vue à un homme qui était né aveugle ? Et qu’il est encore aujourd’hui capable de faire des miracles ?
Crois-tu qu’un homme qui souhaitait faire mourir les chrétiens et détruire l’église, a pu miraculeusement changer et devenir un puissant instrument de propagation de l’évangile de Jésus ?
Dieu l’a fait avec Saul, qui plus tard est devenu Paul. Ainsi, lorsque tu penses aux personnes qui sont encore dans les ténèbres, crois-tu que le Seigneur Jésus peut les sauver et les transformer de la même manière ?
Le Dieu qui est avec toi en ce moment est celui qui a fait toutes ces choses extraordinaires. Il demeure puissant pour sauver, alors confie-lui toutes tes inquiétudes.
Trentième
En qui places-tu ta confiance ?
Peut-être que tu t’accroches à un rêve, ou à une promesse que tu as reçue. Peut-être que tu attends de voir du changement chez une personne ou dans une situation. Peut-être que tu attends qu’une prière soit exaucée, que l’espoir arrive, que la joie remplace ton chagrin, ou que la clarté et l’espoir remplacent la confusion et le chaos.
Au cœur de la douleur, de la perte et de la souffrance, il peut être difficile de nous accrocher patiemment à celui qui nous a promis d’intervenir pour nous.
Esaïe était un prophète envoyé aux chefs de Juda durant une période de corruption généralisée et de dégénérescence spirituelle. Il a prédit que son peuple serait envoyé en exil parce qu’il se confiait aux idoles, aux politiciens et à d’autres choses passagères.
Mais Esaïe a aussi rappelé à son peuple que Dieu était souverain, qu’il les ferait revenir de l’exil et qu’il enverrait un jour un sauveur qui les délivrerait pour l’éternité.
Esaïe n’a pas vécu assez longtemps pour voir toutes ses prophéties s’accomplir, mais il s’est accroché fermement à l’espoir porté par ses prophéties, et ses paroles adressées au peuple d’Israël peuvent continuer à nous encourager aujourd’hui.
- Place ta confiance dans le Seigneur, même quand les circonstances te font douter.
- Place ta confiance dans le Seigneur, même quand tu souffres.
- Place ta confiance dans le Seigneur, même quand tu as le cœur brisé.
Quoi qu’il arrive, place ta confiance dans le Seigneur.Les saisons peuvent se succéder, les situations peuvent changer, les gens peuvent t’abandonner, te laisser seul ou te trahir, mais celui qui demeure constant à travers l’histoire est le maître de l’histoire. Dieu ne change pas et est immuable. Personne ne peut lui résister ou le surpasser.
Il connaît la souffrance parce qu’il a souffert pour nous. Et nous pouvons lui faire confiance parce qu’il tient ses promesses, et qu’il a promis de combattre pour nous, de ne jamais nous quitter, de nous frayer un chemin, de nous aimer, de nous protéger et de nous rester fidèle.
Puisque Dieu est notre salut, nous pouvons lui faire confiance et ne pas avoir peur.
Alors, quoi qu’il advienne, choisis aujourd’hui de placer ta confiance en lui.
Vingt-neuvième
Qu’est-ce que Dieu attend de toi?
- “Quel est le plan de Dieu pour ma vie?”
- “Quel est mon but et mon appel?”
- “Que puis-je faire pour plaire à Dieu?”
Dans le Nouveau Testament, Jésus répond à ces questions en enseignant à ses disciples d’aimer Dieu et d’aimer leur prochain. Dans l’Ancien Testament, le prophète Michée, rempli du Saint-Esprit, a résumé la volonté de Dieu pour Israël en disant :
“On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien; et ce que l’Éternel demande de toi: c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde et que tu marches humblement avec ton Dieu.”
Michée 6:8
Ces mots ont été écrits à une époque où le peuple de Dieu essayait de lui plaire en lui offrant des sacrifices, des offrandes, et en multipliant des actes religieux, tout en continuant à mener une vie de tromperie, de violence et d’arrogance. Mais le prophète Osée l’a écrit également :
“Car j’aime la piété et non les sacrifices, Et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes.”
Osée 6:6
Dieu s’intéresse aux motivations de notre cœur, pas à notre activité religieuse extérieure ni à notre obéissance à contrecœur.
Détaillons ce que Dieu attend de nous :
“Pratiquer la justice“. Pour pratiquer la justice, notre foi et nos actions doivent être alignées afin d’aider ceux qui souffrent, de défendre les faibles, de traiter équitablement ceux que nous rencontrons, et de parler au nom de ceux qui n’ont pas de voix. En d’autres mots, pour pratiquer la justice, nous devons aimer les autres comme nous nous aimons nous-mêmes.
“Aimer la miséricorde“. La miséricorde de Dieu est une extrême bonté. Et parce qu’il nous a manifesté une bonté non méritée, nous devons faire de même avec notre prochain. Dieu désire ces choses bien plus que des “Je suis désolé” sans fin. Et puisque Dieu est bon pour les ingrats et les méchants (Luc 6:35), nous devrions l’être aussi.
“Marcher humblement“. Soyons enseignables. Soyons malléables. Souviens-toi : tu n’es pas Dieu. Tu as des limites. Tu as besoin d’un Créateur et d’un Sauveur. Tu es là uniquement parce que Dieu t’a appelé à l’existence. Alors embrasse avec confiance qui tu es, et qui tu n’es pas, car c’est lorsque nous vivons totalement soumis à la volonté de Dieu qu’il peut accomplir de grandes choses à travers nous.
Rechercher la justice, aimer la miséricorde, marcher avec humilité, c’est ce que Dieu attend de nous. Ainsi, dans un monde rempli d’injustice, de haine et d’arrogance, soyons des personnes dont le comportement est marqué par ces trois traits.
Vingt-huitième
Réfléchis à la nature de tes pensées.
Ce que tu te dis à toi-même chaque jour est important. Si tu crois quelque chose qui n’est pas vrai à propos de ton identité, tu auras du mal à croire ce que Dieu dit de toi.
Mais lorsque tu enracines ton identité en Dieu et que tu permets à son Esprit de façonner ta vie, tu commenceras à te voir comme il te voit, ce qui influencera la façon dont tu traites les gens, les situations, les occasions et les événements qui t’entourent.
Voici donc trois façons de protéger tes pensées et de déclarer la vérité de Dieu sur ta vie :
1. Identifie les mensonges que tu t’imposes.
Tes paroles et tes actions révèlent les histoires que tu te racontes. Pour déterminer si un récit est faux, pose-toi les questions suivantes : cette pensée est-elle marquée par la peur, l’insécurité, l’orgueil, l’amertume ou le manque de confiance ? Cette pensée me conduit-elle à un comportement cynique ou égocentrique ? Si tu peux répondre “oui” à l’une ou l’autre de ces questions, alors le récit que tu t’es construit a probablement besoin d’être traité et ajusté.
Lorsque tu parviens à identifier où et quand tu as commencé à croire à un mensonge, il te sera plus facile de changer ta façon de penser.
2. Change de perspective.
Pour chaque mensonge, il y a une vérité qui peut le remplacer, et ces vérités se trouvent dans la Bible. Examine ta liste de mensonges et demande à Dieu de te montrer, dans sa Parole, quelle est sa vérité. Crée un espace mental pour que le Saint-Esprit te montre clairement comment il te voit.
3. Déclare ce qui est vrai.
Transforme les vérités de l’Écriture en déclarations spécifiques et intentionnelles que tu peux déclarer sur ta vie chaque jour.
Voici quelques déclarations pour t’aider à démarrer :
- Je suis suffisant parce que je suis un enfant de Dieu.
- Je me réjouis dans la souffrance parce que le Christ a souffert pour moi.
- Je n’ai pas honte de Jésus parce que son sacrifice change des vies.
- Je suis aimé abondamment, et j’aime donc les autres comme j’ai été aimé.
- Rien ne peut me séparer de l’amour de Dieu.
En pratiquant ces étapes, garde à l’esprit que si Dieu, dont la Parole est la vérité, dit quelque chose à ton sujet, cela doit être vrai. Permets donc à son Saint-Esprit de transformer ta façon de penser. Laisse ses pensées à ton sujet devenir tes pensées à ton sujet.
Vingt-septième
Chants du milieu des ténèbres.
Même dans les périodes les plus difficiles et les plus déprimantes de la vie, Dieu est avec nous et nous écoute.
L’un des objectifs d’un chant de lamentation, ou d’un psaume de lamentation, est d’être honnête avec Dieu. Il s’agit de manifester notre vulnérabilité en disant à Dieu exactement ce que nous ressentons. Nous ne devrions jamais avoir peur de Dieu ou de la façon dont nous lui parlons, car il est capable de gérer nos émotions et nos plaintes les plus profondes. Et les psaumes de lamentations sont notre modèle au cœur des Écritures quant à la manière dont nous pouvons être honnêtes avec lui.
Le Psaume 42 est un psaume de lamentation. C’est un chant sur la condition désespérée que vivait l’écrivain. Il parle de la profonde tristesse et du chagrin vécus durant la vie. L’auteur du Psaume 42 ne sait pas pourquoi il est déprimé. Il ne sait pas pourquoi certaines choses lui arrivent. Et ainsi, il se tourne vers Dieu dans la prière et le chant, exprimant les parties les plus profondes de son âme.
Un autre but des lamentations est de faire correspondre le désespoir que l’on peut ressentir dans la vie, avec l’espoir que Dieu donne. Les lamentations agissent comme un pont entre notre situation actuelle et les promesses que nous attendons.
L’auteur de ce psaume parle à son âme et s’encourage à persévérer dans l’espérance qu’il place en Dieu. Il sait qu’aucune situation ne dure éternellement et qu’il viendra un temps où la joie reviendra vers lui.
Nous traverserons tous des périodes de tristesse et de chagrin. Et nous aurons alors les psaumes comme guide. La première étape est de venir devant Dieu et de lui parler honnêtement. Dis-lui exactement ce que tu ressens.
Ensuite, souviens-toi des promesses qu’il t’a faites à travers sa parole. Rappelle-toi combien il t’aime et combien il se soucie de toi.
Finalement, oblige-toi à mettre ton espoir en Dieu. Lance-toi dans des chants de louange en dépit de ta situation actuelle.
Vingt-sixième
Aucun autre Dieu.
Anne voulait un enfant à tout prix, mais elle n’arrivait pas à être enceinte. Elle était rejetée année après année, on se moquait d’elle, on lui brisait le cœur à cause de son infertilité.
As-tu déjà été confronté à une telle situation ?
Peut-être désirais-tu absolument quelque chose : un mariage sous l’onction de Dieu, un corps en parfaite santé, une famille prospère, une reconnaissance méritée, une communauté qui t’entoure, une relation proche et restauratrice ? Peut-être regardes-tu avec envie la vie abondante de ton entourage, tout en te demandant pourquoi rien de tout cela n’est pour toi ?
Finalement, après des années d’attente, la prière d’Anne a été exaucée. C’est grâce à cela qu’elle était émerveillée et adorait Dieu en disant :
“Personne n’est saint comme l’Éternel. Il n’y a pas d’autre Dieu que toi, il n’y a pas de rocher pareil à notre Dieu.”
1 Samuel 2:2
Malgré les années d’attente et de désespoir, Anne savait qu’il n’y avait pas de substitut à Dieu. Il n’y a personne d’autre capable de créer quelque chose à partir de rien. Dieu seul a le pouvoir de donner la vie.
Il n’y a aucun autre rocher sur lequel construire notre foi.
Aucun autre ne voit ce qu’il y a de pire en nous, et continue tout de même à nous aimer. Aucun autre n’a une telle attention pour nos plus grandes aspirations : nos rêves les plus profonds, il les recueille ; il est notre guide, notre conseiller, notre réconfort, quand tout le monde nous a laissé seul.
Lui seul a la puissance de nous sauver.Dieu est saint, donc il est toujours bon. Et surtout, il est le même hier, aujourd’hui et demain. Sois assuré qu’aucun autre n’est davantage digne de ta confiance, de ton respect et ultimement de ton cœur.
Vingt-cinquième
Ce qu’il faut pour grandir.
La période de semence et de récolte sont des saisons passionnantes, tant du point de vue du jardinage que depuis la perspective spirituelle. Semer, c’est le début de l’aventure et la récolte est le produit d’un dur labeur. Célébrer les nouveaux départs et les réussites durement acquises est chose facile, mais y a-t-il une chose qui ne soit pas aussi amusante ?
Le processus d’émondage.
Qui voudrait reconnaître ce qui est mort et improductif dans sa vie ? Qui voudrait tailler ce qui est en train d’éclore, n’est-ce pas une situation inconfortable procurant la sensation d’être amoindri et faible ?
Pourtant, l’émondage est exactement ce dont nous avons besoin pour continuer à produire des fruits.
“Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit.”
Jean 15:2
Jésus fait mention de deux actions séparées dans ce processus de croissance, couper ce qui est mort et la taille des fruits.
Couper ce qui est mort est compréhensible. C’est un surplus de poids, c’est improductif, le soleil ne peut pas pénétrer et pour les branches qui pourraient prospérer, l’énergie leur est volée. Toutefois, sans tenir compte du contexte, tailler les fruits apparaît comme une régression.
Quoi qu’il en soit, l’objectif de la taille est de revitaliser et non de mutiler la plante.
Si la branche est faible ou malade, il y a des dommages, non seulement pour celle-ci, mais aussi pour l’arbre et son environnement. Sans taille, la croissance de l’arbre et l’environnement vital ne pourront jamais atteindre leur plein potentiel.
- L’émondage libère de l’espace pour une meilleure croissance.
- L’émondage stimule la production.
- L’émondage garde la plante ou la personne en force.
Dieu est un bon jardinier. Il n’en serait pas un, s’il te laissait à toi-même, envahit par les mauvaises herbes, improductif et avec de multiples dysfonctionnements. Cependant, il prend soin de ceux qu’il aime. Il enlève ce qui est mort pour ton bénéfice. Il coupe tendrement les éléments ineffectifs de ta vie afin qu’elle produise plus de fruits.
Ainsi, tu peux faire confiance à Dieu pour ta vie, il se soucie de qui tu es et de ce que tu peux devenir. Alors quelles “branches mortes” traînes-tu ? Est-ce possible que Dieu soit en train de te tailler afin que tu puisses croître ? Prends un moment et parle à Dieu, reconnaît les aspects de ta vie qui ont besoin de changement.
Vingt-quatrième
Voici donc une manière de prier…
La prière est tout simplement une conversation honnête et continuelle avec Dieu.
Jésus nous dit que Dieu sait de quoi nous avons besoin (Matthieu 6:8), mais il veut que nous venions lui confie nos préoccupations. C’est un bon père qui prend soin de nous (Matthieu 7:11). Il veut parler à travers nos circonstances, réconforter nos cœurs et façonner notre vision du monde.
Il aime offrir de beaux cadeaux à ses enfants, des cadeaux qu’ils veulent, désirent et demandent. Mais, parfois, ce que nous souhaitons n’est pas bon pour nous.
Lorsque Jésus dit, dans Matthieu 7:7 “Demandez, et l’on vous donnera”, il ne dit pas que nous aurons tout ce que nous réclamons.
Dieu ne peut pas, et ne veut pas, nous accorder ce qui pourrait contredire son caractère. Dieu ne nous offrira que ce qui est bon, et parfois, un refus de Dieu est en réalité la réponse dont nous avons besoin. Il veut toujours que nous lui fassions part de nos désirs, et si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. (1 Jean 5:14)
Alors, comment découvrir la volonté de Dieu ?
En passant du temps avec lui.
Plus nous apprenons à connaître Dieu, plus nous comprenons son caractère. Et, c’est seulement lorsque nous comprenons son caractère que nous lui faisons des requêtes alignées sur sa volonté.
Les paroles de Jésus dans Matthieu 7 sont la promesse que si nous demandons Dieu, il se donne à nous. Quand nous le recherchons humblement, il nous trouve. Ainsi, quand nous nous présentons à lui tels que nous sommes, il nous accueille à bras ouverts.
Lorsque nous nous approchons de Dieu, il s’approche de nous. Quand il s’approche, il transforme notre façon de penser, renouvelle notre esprit, restaure notre âme et nous mène sur des chemins conduisant vers notre bien et pour sa gloire.
Vingt-troisième
Un témoignage de fidélité et de dévouement
Ruth et Naomi, deux femmes liées par le chagrin et une histoire commune de perte, se tenaient ensemble dans les champs, brûlées par le soleil, de Moab. La famine et la mort avaient frappé leur famille, et Naomi avait choisi de retourner au pays de Juda, sa patrie.
Devant Ruth, une jeune veuve moabite, se trouvait deux chemins: soit de rester dans le confort familial de sa patrie, ou d’entamer un voyage incertain vers la terre inconnue de Juda. À Moab, le peuple ne servait pas le Dieu de Juda, le Dieu que servait Naomi, et celui que nous servons aujourd’hui.
La belle-mère de Ruth, Naomi, la supplia de rester se faire une nouvelle vie parmi les Moabites, où elle serait bienvenue et acceptée, mais n’adorerait pas Dieu. Au lieu de cela, Ruth embrassa sa belle-mère et lui dit : “Où tu iras, j’irai ; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu; où tu mourras, je mourrai.”
Nous ferons tous face à des choix qui demanderont un engagement au-delà de l’ordinaire. La question est claire: quels principes guideront tes décisions ? L’expérience de Ruth nous encourage à affirmer résolument nos allégeances, non seulement en paroles, mais dans des actions délibérées qui façonnent nos vies et honorent Dieu.
A quoi ressemblerait-il pour toi d’embrasser une vie marquée par un ferme engagement de suivre la direction de Dieu ? Nous laisserons tous un héritage à ceux qui nous suivent. Le tien sera-t-il un testament de loyauté envers Dieu ?
Vingt-deuxième
Immuable.
Dans un monde en perpétuel changement, en mouvement incessant, en instabilité constante, tu peux compter sur la nature immuable de Dieu.
Inspiré par l’Esprit Saint, l’auteur de l’épître aux Hébreux le formule ainsi :
“Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement.”
Hébreux 13:8
La Trinité est un titre qui désigne les trois parties, ou “personnes” distinctes de Dieu : Père, Fils et Saint-Esprit. Le Fils, Jésus-Christ, est le reflet le plus pur du Père, qui ne change jamais.
Lorsque tu décortiques l’étonnant mystère de Dieu fait chair en la personne de Jésus-Christ, tu remarqueras qu’il a tenu des propos audacieux tels que :
- “Moi et le Père, nous sommes un” Jean 10:30,
- “Celui qui m’a vu a vu le Père” Jean 14:9,
- et “Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût.” Jean 17:5.
Jean décrit Jésus comme étant la Parole : “Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.” Jean 1.1.
Dieu dit ceci de lui-même: “Car je suis l’Éternel, je ne change pas” Malachie 3:6. Cette qualité immuable est appelée l’immutabilité de Dieu.
De génération en génération, Dieu est le rocher inébranlable sur lequel tu peux solidement planter ta foi.
Dieu ne peut pas mentir. Il ne peut pas être injuste. Il est toujours bon. Il est toujours fidèle. Il est pleinement parfait. Il se suffit à lui-même. Il est continuellement stable et constant, durable et éternel.
Si ton monde a été ébranlé, ou si tout ce qui t’entoure semble bouger, ou s’il est difficile de dire ce qui est solide et ce qui se dérobe, tu peux faire confiance à Jésus, compter sur lui et placer ton espérance en lui.
Il est non seulement ton Sauveur juste, mais il est aussi ton Dieu immuable.
Vingt-et-unième
Une vie honorable
Si tu es un bon athlète, cela se voit à chaque fois que tu participes à une compétition. Si tu es un excellent cuisinier, la vérité se révèle à travers ta cuisine. Si tu possèdes un brillant esprit, tu ne pourras alors t’empêcher de résoudre des problèmes. Si tu possèdes une voix magnifique, ce talent ne peut rester caché.
Nous pouvons nous présenter d’une certaine manière, mais ce que nous sommes finira par se révéler. C’est pourquoi Jacques encourage les chrétiens à prouver qui ils sont par leur façon de vivre. Prouver quelque chose signifie simplement montrer que c’est vrai.
Tu dis que tu as confiance en Dieu ? Prouve-le en plaçant ta confiance dès le début de ta journée.
Tu affirmes que tu aimes ton prochain ? Montre-le en t’efforçant de remarquer, de servir et d’honorer les personnes qui t’entourent.
Tu te déclares disciple de Jésus ? Prouve-le en vivant ta vie d’une manière qui reflète son cœur.
Cela ne veut pas dire que tu seras parfait, mais cela signifie que même lorsque tu te tromperas, tu essaieras d’arranger les choses. Non pas parce que tu dois travailler pour obtenir la faveur de Dieu ou gagner son amour, mais parce que tes actions révèlent ce qui se passe à l’intérieur de toi. Comme Jésus l’a dit dans Luc 6:45 : … Ce qu’on dit vient de ce qui remplit le cœur.
Alors, comment pouvons-nous vivre une vie honorable? En pratiquant de bonnes œuvres avec l’humilité qui vient de la sagesse. Pas la sagesse du monde, mais la sagesse de Dieu. Lorsque nous nous attachons à Dieu, qui a créé la sagesse, il nous transforme de l’intérieur.
Si tu prétends être sage et comprendre les voies de Dieu, prouve-le par ta façon de vivre. Et lorsque des questions se posent, adresse-toi à celui qui détient toutes les réponses. Même dans les jours les plus difficiles, sois convaincu que Dieu demeure à tes côtés.
Aujourd’hui, pose-toi la question suivante : “Mes pensées correspondent-elles à ce que les gens voient à l’extérieur?”
Puis demande à Dieu: “Montre-moi comment faire ce que tu m’as appelé à faire et être qui tu m’as appelé à être.”
Vingtième
La clé de la vraie sagesse
Construirais-tu une maison sans plans ? Assemblerais-tu un avion sans instructions ? Pratiquerais-tu une opération à cœur ouvert sans aucune formation ?
Ta réponse est probablement “non”.
Si nous voulons savoir comment quelque chose fonctionne, nous devons nous adresser à un expert. De la même manière, si nous voulons savoir comment fonctionne le monde, nous devons nous tourner vers Dieu.
“Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel. La connaissance du Dieu saint, voilà en quoi consiste l’intelligence.”
Proverbes 9:10
Dieu a créé le monde et tout ce qu’il contient. Il sait comment la vie fonctionne mieux que quiconque.
Mais trop souvent, nous nous tournons vers nous-mêmes ou même vers les autres pour nous dire qui nous sommes, quoi penser et comment la vie fonctionne. La bonne nouvelle, c’est que :
La sagesse ne commence pas avec nous, la création. Elle commence avec Dieu, le Créateur.
Es-tu intéressé par la vraie sagesse ? Une véritable perspicacité ? Une compréhension véritable ? Si oui, tourne-toi vers Dieu, étudie ses voies et médite sur son caractère. Examine-le de près et trouve en lui ce que tu cherches.
La vraie sagesse se fonde exclusivement sur Dieu. Tout le reste est alors construit sur ce roc.
Mais pour cela, nous devons d’abord nous poser honnêtement quelques questions difficiles :
Est-ce que je veux apprendre de Dieu ou est-ce que je préfère faire ce que je veux ? Est-ce que je désire la sagesse de Dieu ou est-ce que je préfère être mon propre dieu ?
Satan à chuté du ciel parce qu’il voulait plus de pouvoir que Dieu. Adam et Ève ont lutté dans le jardin parce qu’ils n’étaient pas sûrs de pouvoir faire confiance à Dieu. Depuis lors, chaque être humain est confronté à ce choix : chercher Dieu ou chercher à vivre sans lui. Personne ne peut prendre cette décision à ta place, mais…
Si tu désires être vraiment sage, alors tu dois choisir Dieu.
Alors, dès maintenant, sois réaliste avec toi-même : es-tu prêt à abandonner ta façon de penser et à te tourner véritablement vers Dieu, ou préfères-tu faire ce que tu veux ? Si tu sens s’ériger en toi un mur d’orgueil, demande à Dieu de t’aider à le faire tomber, brique par brique, car lui seul peut rétablir tes fondations.
Dix-neuvième
La sagesse de Dieu
Si tu as déjà voyagé dans un lieu totalement inconnu, tu connais alors l’importance d’avoir une carte. En effet, les cartes nous permettent de localiser le lieu où nous nous situons et de nous orienter vers la destination. De la même manière, la parole de Dieu nous aide à éclairer notre situation présente, nous orienter et à naviguer au travers des différentes saisons de notre vie. La parole de Dieu révèle la sagesse divine, celle qui nous conduit dans le chemin de Dieu.
Le livre des Proverbes est un livre de sagesse rempli d’un savoir divin qui aide tout un chacun à vivre sa vie selon les plans de Dieu.
Ce livre débute par l’affirmation que le début de toute chose est en Dieu.Parce que Dieu est le créateur de toute chose, lui seul connaît la vocation ultime de notre existence et lui seul sait quelle direction prendre afin de l’accomplir. Selon le livre des Proverbes, notre rôle est de le rechercher et de lui faire confiance. Se confier à Dieu signifie croire qu’il sait ce qui est le mieux pour nous, et implique donc de le démontrer en bâtissant une vraie relation avec lui.
Plus nous faisons confiance à Dieu et lui remettons notre vie, plus nous vivrons en accord avec sa volonté. Proverbes 3:6 déclare que lorsque nous nous soumettons à la sagesse de Dieu en toutes circonstances, il nous dirige et nous guide. Heureusement, Dieu nous a donné les Écritures afin de nous révéler sa volonté et apprendre à la discerner.
Voilà pourquoi il est si important de lire quotidiennement la parole de Dieu et de la laisser s’imprégner et s’enraciner dans nos cœurs, afin que, dans tous les domaines de notre vie, nous puissions lui faire confiance pour qu’il dirige nos pas. Alors, nous serons édifiés par une foi inébranlable en toutes circonstances.
Prends un moment aujourd’hui pour prier quant à la direction que prend ta vie. S’il y a des situations où tu éprouves le doute, demande à Dieu de te donner la sagesse de discerner sa volonté. Permets-lui de diriger tes pas.
Alors que tu lui parles, prends l’habitude de lire sa parole chaque jour afin de grandir dans la connaissance de Dieu et dans sa sagesse tout au long de ta vie.
Dix-huitième
Lorsque le doute rencontre la foi
Dans Marc 9, nous lisons l’histoire d’un père qui aimait son fils. Il l’aimait tellement que lorsque son fils fut possédé par un esprit, le père l’a amené à Jésus, croyant que Jésus pouvait le guérir et chasser l’esprit.
“Mais si tu peux quelque chose,” dit le père du garçon, “prends pitié de nous et viens à notre aide!”
Marc 9:22
Le père du garçon avait la foi que Jésus pouvait chasser l’esprit. Mais il n’en était pas certain. Il l’a amené à Jésus, mais il continuait de douter. Après tout, personne d’autre n’a été capable de guérir son fils.
T’es-t’-il déjà arrivé d’être tiraillé entre cette foi et le doute ? Le père du garçon endurait cette bataille à laquelle beaucoup d’entre nous faisons face, la bataille de garder la foi lors de périodes de troubles.
Pourtant, Jésus ne rejette pas la honte sur le père. Au contraire, il lui répond avec foi :
“Si tu peux quelque chose, dis-tu. Mais tout est possible pour celui qui croit!”
Marc 9:23
Jésus invite ce père à faire un choix décisif : faire confiance soit à l’autorité de Jésus, soit au doute.
Dans cette histoire, Jésus a pu chasser l’esprit au moyen de la prière, là où ses disciples ont échoué (Marc 9:26-28). Cependant, nous devons aussi comprendre que la réponse de Jésus n’est pas de promettre que notre foi est la garantie de réalisation de chaque désir de nos cœurs. La foi n’est pas l’assurance d’un vœu accompli. À l’inverse, la foi nous encourage à reconnaître le pouvoir suprême de Dieu et sa capacité à accomplir sa volonté, son chemin (Marc 1:40-42). La véritable foi n’agit que sous l’autorité de la souveraineté de Dieu.
La foi, dans sa forme la plus pure, nous montre que les projets de Dieu sont bien au-delà de notre compréhension.
Dix-septième
Changer nos perspectives
T’est-il déjà arrivé de devoir accomplir une tâche ennuyeuse, banale, inconfortable ou difficile ?
Lorsque nous nous trouvons dans de telles situations, notre première réaction est souvent de nous plaindre ou de cesser de faire des efforts.
Parfois, les tâches banales et les responsabilités du quotidien ne semblent pas constituer un investissement utile de notre temps et de notre énergie.
Cependant, nous devons savoir que tout ce que nous faisons compte aux yeux de Dieu.
Tout ce que vous faites, faites-le de bon coeur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur l’héritage pour récompense. Servez Christ, le Seigneur.
Colossiens 3:23-24
Quoi que tu fasses. Que tu aies la carrière de tes rêves ou que tu travailles pour quelqu’un de difficile, que tu t’occupes de ta maison ou que tu aies la responsabilité d’une entreprise, tout ce que tu fais est une occasion de louer Jésus et de l’honorer. C’est juste une question de perspective.
Si nous regardons la vie en ne veillant qu’à nos intérêts personnels, nous serons rapidement fatigués de nos circonstances et déçus par nos aspirations. Mais si nous considérons la vie à travers le prisme de la louange, rien dans cette vie ne nous donnera plus de joie que de servir Jésus.
Si tout tourne autour du Christ, alors tout vaut la peine d’être bien fait. Si nous sommes chrétiens, alors notre vie lui appartient. Comme le dit Paul, Jésus est désormais notre “maître”.
Il devient le contre de notre monde : lui, ses desseins et sa gloire. Lorsque dans tout ce que nous accomplissons, nous nous souvenons que c’est pour Christ que nous le faisons, il ne manquera jamais de nous bénir par sa présence, son amour et sa grâce. Et un jour, il nous donnera aussi une récompense éternelle pour notre service fidèle.
Alors, lorsque tu es face à ta tâche quotidienne, réfléchis à ce que cela signifie de tout faire pour le Seigneur. Et ensuite, demande-toi: “Comment puis-je honorer Dieu et inspirer d’autres à faire de même aujourd’hui?”
Seizième
Voici à quoi ressemble vraiment la miséricorde…
Que ferais-tu si tu venais à rencontrer une personne qui t’a offensé, contrarié ou causé du tort ?
Les Pharisiens du temps de Jésus ont enseigné qu’il était excessif de pardonner à quelqu’un plus de trois fois. Jésus, dans son enseignement, a mis la barre beaucoup plus haut. Il a insisté sur le fait que nous devons généreusement pardonner et continuellement.
La manifestation externe du pardon peut sembler différente d’un individu à l’autre. Cependant, le véritable devrait toujours consister à offrir de la miséricorde et de la compassion à ceux qui nous ont blessés.
Pardonner est parfois très difficile. Montrer de la compassion à quelqu’un qui nous a blessés va à l’encontre de notre instinct naturel.
Occasionnellement, cela peut même paraître insurmontable, injuste et impossible. Néanmoins, la miséricorde consiste précisément à pardonner et à faire preuve de compassion envers une personne qui ne le mérite pas. C’est exactement ce que Jésus fait pour nous.
Dieu a tellement aimé le monde que, malgré nos fautes constantes et notre rejet continu de sa présence, il a envoyé son Fils unique, Jésus, pour mourir à notre place. Bien que nous ne le méritions pas, il nous a offert son amour et son pardon. Ainsi, quiconque croit en Jésus peut recevoir sa miséricorde illimitée et sa grâce, même s’il ne les mérite pas. C’est parce que Dieu nous offre gratuitement sa miséricorde qu’il nous demande de faire de même.
Le monde nous incite à nous accrocher à nos blessures et à les laisser nous façonner. Mais, Jésus veut te libérer des blessures de ton passé en changeant les dispositions de ton cœur envers les autres. Ce n’est pas facile, c’est au contraire un acte de renonciation continuel et douloureux. En revanche, Jésus n’attend pas de nous que nous passions seuls par ce processus de pardon. Il nous propose son aide si nous plaçons notre confiance en lui et si nous mettons en pratique ses enseignements.
Jésus ne nous demande rien qu’il n’ait déjà fait pour nous. Ainsi, quand nous faisons preuve de miséricorde envers quelqu’un qui nous a blessés, nous illustrons l’impact du pardon de Dieu sur nous.
Alors, y a-t-il quelqu’un à qui tu peux faire miséricorde et pardonner ? Passe du temps avec Dieu, demande-lui de sonder ton cœur et remets-lui tes blessures.
Quinzième
Le choisir lui.
Il est difficile de prendre des décisions. Lorsque nous essayons de prendre la décision parfaite, nous nous retrouvons souvent bloqués par l’indécision. Et bien que nous devions toujours discerner dans la prière nos prochaines étapes en accord avec la Parole de Dieu et de ses voies, nous compliquons parfois les choses à l’excès.
Dans sa première lettre aux Corinthiens, l’apôtre Paul aborde la question de la nourriture, de ce qu’ils devraient ou ne devraient pas manger. Paul allège le fardeau des chrétiens en disant :
“Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu.”
1 Corinthiens 10:31
Bien que ce passage concerne à l’origine la nourriture, le principe peut s’appliquer à n’importe quel domaine de la vie. Quel que soit le choix que tu fais, fais-le pour glorifier Dieu. De cette façon, tu garderas la conscience tranquille.
Qu’il s’agisse de préparer un repas, de conclure un contrat, de faire du sport, de gérer une équipe, d’élever des enfants. Qu’il s’agisse d’établir des comptes ou de s’occuper des plus démunis. Peu importe ce que tu fais, ton désir profond doit résider dans le fait d’aimer Dieu et ton prochain, et chacune de tes décisions doit montrer cet amour en exemple.
Aujourd’hui, pose-toi cette question: ce choix honore-t-il Dieu? Ce choix est-il vraiment intègre? Les autres peuvent-ils voir la lumière de Dieu transparaître dans ma vie? Mes décisions rapprocheront-elles les gens de Dieu ou les en éloigneront-elles ?
Quelle que soit la situation dans laquelle tu te trouves, Dieu nous a donné sa Parole, son Esprit et son peuple pour nous aider à savoir que faire. Lorsque nous prenons des décisions, cherchons, au mieux de nos possibilités, à honorer Dieu et à lui faire confiance avec nos choix.
Quatorzième
Partager l’amour de Dieu notre père
Le prophète Malachie a écrit afin d’avertir le peuple de Dieu de ce qui se passerait dans le futur. Il leur a parlé d’un moment où Dieu enverrait un messager comme Élie, qui ramènerait le cœur des gens vers Dieu.
Le messager auquel Malachie faisait référence était Jean-Baptiste. Et le rôle de Jean était de ramener le peuple vers Dieu en préparation à la venue de Jésus (Matthieu 3:1-12). Jean a prêché un message de repentance et a baptisé les gens dans le Jourdain en signe de retour à Dieu.
Ceux qui ont eu confiance en Dieu et ont cru en Jésus comme le Messie qui devait venir, ont connu la restauration et le salut. Et cela faisait partie du message de Malachie: ceux qui font confiance à Dieu seront sauvés du jugement à venir.
L’un des signes de cette restauration est le regroupement des familles. La cellule familiale est au cœur de la mission de Dieu, car les relations au sein de la famille représentent les relations de Dieu avec son Église.
Dieu désire que le cœur des pères soit restitué à leurs enfants, et celui des enfants à leurs pères.
Même si nous savons qu’aucune famille n’est parfaite, dans les faits, de nombreuses familles sont brisées. Nous attendons tous avec impatience le jour où Dieu rétablira complètement l’harmonie et l’amour dans notre monde brisé. En attendant, nous nous efforçons de faire de notre mieux pour vivre en harmonie et dans l’amour les uns avec les autres.
Si tu es père, réfléchis à la manière dont tu peux exprimer l’amour de Dieu à travers les relations que tu entretiens avec tes enfants. Et en tant qu’enfants, puissions-nous utiliser le temps qui nous reste pour aimer également nos parents. Pour nous tous, puissions-nous réfléchir à la manière dont nous pouvons aimer ceux qui nous entourent d’une manière qui honore Dieu et communique son amour.
Treizième
Ta bataille a déjà été gagnée
T’es-tu déjà senti accablé par les circonstances ou t’es-tu déjà demandé pourquoi tu continuais à mener le même combat? Jésus nous a enseigné que la vie d’un disciple du Christ sera difficile.
Notre monde est rempli de personnes corrompues qui agissent de manière injuste. Nous aurons des épreuves à affronter. Lorsque Adam et Ève ont choisi de décider eux-mêmes ce qui était “bon”, sans tenir compte de Dieu, leur décision a permis au mal d’entrer dans le monde. Cela signifie qu’il existe un combat spirituel invisible qui affecte notre vie quotidienne.
Lorsque nous donnons notre vie à Jésus, nous rejoignons son équipe, mais cela signifie aussi que nous devenons la cible du diable, notre ennemi. Toutes les épreuves que nous subissons ne proviennent pas nécessairement d’une attaque directe de Satan – parfois, elles résultent simplement de notre vie dans un monde déchu et brisé.
Cependant, chaque situation comporte un élément spirituel, car le diable tente toujours d’éloigner le monde de Dieu, et il cherche des personnes à détruire.
Lorsque des difficultés surviennent, le diable essaie de te faire croire à des mensonges au sujet de Dieu, de ta situation, de toi-même ou d’autres personnes. Il tente de te faire douter de ton identité et de l’autorité que Dieu t’a donnée. Mais Dieu, qui a remporté la victoire sur Satan, combat toujours pour toi. Rien ne peut surpasser Dieu. Donc lorsque nous nous appuyons sur lui, rien ne peut nous vaincre.
Dans toutes les situations, nous sommes plus que vainqueurs parce que Dieu nous aime profondément. C’est pourquoi nous ne devons pas avoir peur du combat spirituel – Dieu l’a déjà remporté.
Nous devons nous rappeler cette vérité afin de pouvoir résister aux attaques de Satan lorsqu’elles se présentent. Mais les attaques cesseront, parce que Dieu a déjà vaincu le mal. Alors aujourd’hui, remplis ton esprit de vérité.
Accroche-toi à ta foi et préserve ton cœur. Marche en paix avec tout le monde et mémorise les Écritures pour pouvoir les utiliser comme une arme contre toutes les attaques spirituelles qui se présentent à toi. Et sache que peu importe ce à quoi tu es confronté, Dieu combat déjà pour toi. Il contrôle la situation et ne t’abandonnera jamais. Il ne te laissera jamais tomber tant que tu t’accrocheras à lui.
Lorsque tu appartiens à Dieu, tu as le pouvoir de soumettre, d’écraser et de renverser tout ce qui vient du diable. La puissance de Dieu fait de toi plus qu’un conquérant.
Douzième
Prépare-toi.
Un médecin commencerait-il une opération sans instruments chirurgicaux ? Un pompier entrerait-il dans un bâtiment en feu sans une combinaison protectrice ? Un soldat partirait-il au combat sans armure?
Sauf cas extrêmes, il est évident que non.
En effet, non seulement ces personnes passent des années à se préparer à de tels moments, mais elles apprennent aussi à se protéger. Sans cette préparation, elles ne pourraient pas accomplir leur mission.
S’adressant aux Éphésiens depuis une prison romaine, l’apôtre Paul écrivit :
“Revêtez-vous de l’armure de Dieu afin de pouvoir tenir ferme contre toutes les ruses du diable.”
Éphésiens 6:11
Chaque jour, nous sommes confrontés à des batailles que nous ne percevons qu’en partie. Or, sans préparation, nous ne pouvons pas pleinement assurer notre mission d’aimer Dieu ainsi que notre prochain.
L’armure de Dieu est à portée de main, pour autant que nous prenions la résolution de nous en revêtir pour combattre.
Mais en quoi consiste-t-elle?
- La ceinture de la vérité : si nous ne savons pas ce qui est vrai, comment pouvons-nous déceler un mensonge? Il nous faut rechercher la définition de la vérité selon Dieu, qui se trouve dans les Écritures. Sa vérité est immuable et se révèle à nous continuellement. Alors, recherches-en les principes et applique-les dans ta vie.
- La cuirasse de la justice: la seule manière d’être juste est de revêtir la droiture de Jésus-Christ lui-même. Chaque jour, souvenons-nous que seul Jésus nous rend dignes de l’amour infini de Dieu.
- Les chaussures de la paix : en partant, Jésus nous a laissé un don. Ce don, c’est la paix de l’esprit et du cœur. Cette paix ne nous est pas donnée par le monde extérieur, mais par l’Esprit Saint qui réside en nous. C’est une paix qui transcende les situations de notre vie quotidienne et nous permet de faire des choix éclairés.
- Le bouclier de la foi : faire confiance aux voies et au caractère de Dieu nous aide à parer les flèches enflammées de l’ennemi. Lorsque nous sommes assaillis par l’anxiété, la déception, la peur ou la dépression, la foi nous aide à tenir bon et à aller de l’avant. En nous raccrochant à la foi, nous affirmons l’espoir que nous plaçons en celui qui se bat à nos côtés et pour nous.
- Le casque du salut : le salut vient uniquement par le Christ, et rien ne peut nous séparer de lui. Par conséquent, faire confiance à Jésus pour notre salut protège nos âmes et garantit notre vie éternelle. Nous pouvons alors placer notre espoir dans l’œuvre achevée de la croix.
- L’épée de l’Esprit : les Écritures décrivent sans ambiguïté cette “épée” comme étant la parole de Dieu. Nous pouvons l’utiliser défensivement comme offensivement. Pour manier cette épée, nous devons mémoriser les Écritures et en appliquer les enseignements. Car si nous connaissons la parole de Dieu, alors nous sommes en mesure de contrer les demi-vérités du diable avec assurance.
Il est primordial de nous rappeler que même s’il est certain que nous avons un ennemi, ce n’est pas notre prochain :
“Car nous n’avons pas à lutter contre des êtres de chair et de sang, mais contre les Puissances, contre les Autorités, contre les Pouvoirs de ce monde des ténèbres, et contre les esprits du mal dans le monde céleste.”
Éphésiens 6:12
Nous avons besoin d’armes spirituelles pour mener une bataille spirituelle. En prenant la ferme décision de nous revêtir de l’armure de Dieu, nous sommes en mesure de faire face aux attaques qui se présenteront inévitablement à nous.
Onzième
Viens, vois, va, annonce.
Ce qu’on entend affecte ce qu’on sait. Ce qu’on sait influence ce qu’on croit. Ce qu’on croit impacte ce qu’on fait. C’est pourquoi il est si important de prêter l’oreille à la vérité de Dieu.
“Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ.”
Romains 10:17
À travers les évangiles (Matthieu, Marc, Luc et Jean), on voit Jésus inviter ses disciples: “venez et voyez”, “allez et annoncez”, “écoutez et comprenez”.
Dans sa lettre aux Romains, Paul explique pourquoi il est important “d’aller et annoncer” :
“Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche? Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés? Selon qu’il est écrit: qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles!”
Romains 10:13-15
Quelle est donc cette “bonne nouvelle”?
Pour la comprendre réellement, voyons d’abord la mauvaise: nous avons tous failli dans la vie. Notre péché nous sépare d’un Dieu bon et saint, et il n’y a rien que nous puissions faire pour combler ce fossé. Voyons maintenant la bonne nouvelle: Dieu nous aime tellement qu’il a déjà tracé un chemin pour nous. Il s’est revêtu de chair, a payé le prix ultime en mourant comme un criminel (bien qu’il soit innocent), et a vaincu la mort en ressuscitant. De la même manière, il nous a accordé le droit de devenir les siens!
C’est la raison pour laquelle il est stipulé que “quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé”.
Alors, dès maintenant, prends un moment pour remercier Dieu pour le don de sa parole et la capacité de recevoir sa bonne nouvelle. Ensuite, demande-lui de fortifier ta foi en te montrant comment partager ton espérance avec d’autres.
Dixième
Digne
Notre créateur est tout-puissant. Cependant, il est facile d’oublier sa magnificence. Nous vivons dans un monde rempli de ses miracles, et il est commun de devenir désensibilisé devant la grandeur de sa création.
Dieu créa quelque chose à partir de rien: il donna la vie, le sens et le but à l’existence. Il est l’auteur de tout et est digne de notre adoration.
Les baleines voyagent les mers, les ours fouillent les sommets des montagnes, les lucioles illuminent la campagne. Les peuples explorent le monde, construisent des grattes-ciel, préparent des repas, développent des nouvelles langues et nouent des relations complexes avec Dieu et entre eux.
“Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire et l’honneur et la puissance; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent et qu’elles ont été créées.”
Apocalypse 4:11
“Toutes choses,” comme le dit le verset, inclut tout ce que nous voyons et même ce que nous ne voyons pas – aussi bien les choses visibles qu’invisibles. “Toutes choses” comprend également toi.
Tu as été intentionnellement et uniquement conçu par Dieu. Tu as été mis sur cette planète pour un but précis, à un moment précis de l’histoire. Tu as reçu le pouvoir de briller et de partager son amour, d’une manière distincte et spéciale qui t’est propre.
Prends un moment pour le reconnaître: Dieu t’a créé et il t’aime. Il est digne de ton adoration.
Neuvième
Prier honnêtement
Es-tu vraiment honnête avec Dieu lorsque tu pries? Bien des gens ont du mal à l’être complètement. Au lieu de cela, ils choisissent les sujets pour lesquels ils prient. Ils cachent certains péchés et en confessent d’autres qui ne sont pas aussi embarrassants.
Mais Dieu dans sa parole dit que nous n’avons pas besoin de faire le ménage dans nos vies avant de nous approcher de lui : il est notre créateur, il connaît tout de nous. Nous ne pouvons donc rien lui cacher, il connaît déjà nos pensées et nos désirs les plus profonds.
L’auteur du Psaume 139 prie que Dieu sonde son cœur et son esprit et mette en lumière tout ce qui est caché sous la surface. Chacun de nous est appelé à faire cette même prière.
Il nous est impossible de guérir de ce que nous cherchons à cacher. Pour vivre entièrement la grâce et le pardon de Dieu, nous devons tout lui apporter. Quand il nous sonde et fait revenir des péchés enfouis dans notre esprit, en fait, il nous invite à les lui confesser humblement.
Cette prière du Psaume 139 est une prière ouverte et honnête afin que nous continuions à laisser Dieu purifier et sanctifier nos cœurs. Il peut supporter ce qui pèse le plus lourd pour nous, et n’est pas étonné de ce qui se passe dans nos pensées.
L’honnêteté envers Dieu est l’unique chemin pour devenir ce qu’il veut que nous soyons. Nous ne pouvons pas grandir spirituellement en enfouissant des secrets ou en éloignant nos pensées de notre créateur.
Prends donc un moment aujourd’hui pour faire du Psaume 139 ta prière. Demande à Dieu de sonder ton cœur et de voir ce qui serait caché ou ce dont tu ne serais pas conscient. Quand il ramène quelque chose à la surface, remets-lui ce sujet et demande-lui pardon. Demande la puissance de son Esprit pour te diriger et de te conduire dans ce moment.
Dieu est fidèle et miséricordieux, il continue à t’aimer malgré tes défauts. Il continuera à marcher à tes côtés et à te conduire vers la vie éternelle auprès de lui.
Huitième
Dieu ne rejette aucune personne qui le recherche.
Accorde-toi la permission d’être simplement avec Dieu et de profiter de sa présence.
Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile, tout est permis, mais je ne me laisserai pas asservir par quoi que ce soit.
1 Corinthiens 6:12
Y a-t-il quelque chose qui t’empêche de te rapprocher de Dieu ?
Sois honnête avec lui à propos de ton état et exprime tes préoccupations.
Car l’Eternel, votre Dieu, est le Dieu des dieux, le Seigneur des seigneurs, le Dieu grand, fort et redoutable, qui ne fait pas de considération de personnes et qui ne reçoit pas de présent,
Deutéronome 10:17
Pense au fait que notre Dieu grand et puissant est avec toi.
Pendant que tu réfléchis à cela, demande à Dieu de te montrer comment le glorifier aujourd’hui.
A celui qui est capable de faire plus que ce que nous lui demandons, pensons ou imaginons, à lui soient la gloire, honneur et louange.
Ephésiens 3:20-21
Partage avec Dieu, écoute-le.
Sois bénis et encouragé.
Septième
Mourir pour vivre…
Mourir à nous-mêmes peut sembler une mauvaise chose. La plupart des gens veulent s’exalter, s’acclamer et se promouvoir eux-mêmes.
Mais dans le royaume de Dieu, mourir à nous-mêmes est essentiel.
“J’ai été crucifié avec Christ et ce n’est plus moi qui vis, mais Christ qui vit en moi. La vie que je vis maintenant dans le corps, je la vis par la foi dans le Fils de Dieu, qui m’a aimé et a donné sa vie pour moi.”
Galates 2:20
Un morceau d’argile ne peut pas devenir une œuvre d’art, à moins qu’il ne soit façonné en quelque chose d’autre. Un pot de peinture ne peut pas être utilisé pour devenir un chef-d’œuvre, à moins qu’il ne soit d’abord répandu. Un gisement de carbone doit subir une transformation pour devenir un diamant. Une chenille doit abandonner son ancien mode de vie, pour devenir un magnifique papillon.
L’invitation à mourir est en fait une invitation à vivre.
Lorsque nous donnons notre vie à Dieu, nous choisissons d’abandonner nos plans, nos désirs et nos dons. Et cela peut être difficile. Mais nous savons aussi qu’il y a quelque chose de mieux – et surtout quelqu’un de mieux – au bout du chemin.
Dieu peut réaligner nos plans, remodeler nos désirs et utiliser nos dons pour sa gloire. L’apôtre Paul, l’auteur de l’épitre aux Galates, connaissait mieux que quiconque la puissance transformatrice du Christ. La puissance du Christ l’a radicalement transformé, et Paul est ainsi passé de quelqu’un qui persécutait les croyants, à un disciple passionné de Jésus.
En raison de cette expérience, Paul savait que la seule façon de vivre était d’abandonner tous les domaines de sa vie à Christ. Et c’est pourquoi il nous invite à faire de même.
Jésus n’aurait pas pu ressusciter sans d’abord être crucifié, et il en va de même pour nous.
Alors, que dois-tu abandonner à Jésus aujourd’hui? Quels comportements, habitudes ou pensées as-tu besoin de “crucifier”? Viens tel que tu es à Jésus, et autorise-le à transformer et à renouveler ta vie.
Sixième
Quel honneur de pouvoir prier dieu, qui connait le nombre de grains de sable se trouvant sur toutes les plages, qui dit aux vagues où s’arrêter et au soleil quand se coucher. Tu es sa création précieuse ! Laisse-le te rencontrer en ce moment précis.
Nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandant quelques choses selon sa volonté, il nous écoute.
1 Jean 5:14
Dieu est le créateur et celui qui soutient toutes choses. Il t’invite à t’approcher de lui dans la prière et souhaite guider ta vies selon sa volonté et t’aider à marcher en lui obéissant.
Il peut parfois être difficile de discerner la volonté de Dieu parce que les messages culturels peuvent être plus forts que la voix de Dieu. Comment peux-tu te déconnecter du monde et écouter Dieu aujourd’hui ?
et que l’Eternel, ton Dieu, nous montre le chemin que nous devons suivre, et ce que nous avons à faire !
Jérémie 42:3
Demande à Dieu de renouveler ton esprit au travers des Ecritures et de te révéler les prochaines étapes de tout ce à quoi tu es confronté. Sa volonté devient claire lorsque tes désirs s’alignent sur les siens.
Cinquième
Une odeur semblable à celle du Christ
Des études ont démontré que des arômes spécifiques peuvent évoquer des souvenirs à forte teneur émotionnelle, et activer notre cerveau de manière remarquable. Le système olfactif, responsable de notre odorat, relie les zones du cerveau associées à la mémoire et aux émotions.
Dans Éphésiens 5:1-2, Paul décrit une sorte d’odeur particulière: non pas celle que l’on peut sentir avec le nez, mais celle qui est la preuve d’une vie vécue conformément à Christ :
Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés; et marchez dans la charité, à l’exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s’est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur.
Ephésiens 5.1-2
Tout comme l’odeur persistante des parfums laisse une empreinte, lorsque nous imitons le Christ en choisissant l’amour plutôt que l’indifférence, le pardon plutôt que le ressentiment et l’altruisme plutôt que l’intérêt personnel, notre vie devient un parfum de bonne odeur pour Dieu et pour ceux qui nous entourent.
Il n’est pas toujours facile de refléter l’amour de Jésus. Cependant, il s’agit toujours d’un sacrifice et d’une offrande de bonne odeur à Dieu qui imprègne nos relations, nos lieux de travail et nos communautés, même si nous ne le voyons pas ou ne le ressentons pas.
Par conséquent, pense à tes actions, paroles et attitudes aujourd’hui, et quel parfum elles pourraient émettre. Dans quelle mesure sont-elles alignées sur l’amour et la nature sacrificielle de Christ?
Imagine l’amour de Jésus comme un parfum transformateur; pas seulement un arôme persistant, mais profondément impactant. Médite sur une manière particulière d’imiter l’amour, et la nature sacrificielle du Christ dans tes interactions quotidiennes.
Quatrième
Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent.
Matthieu 5.43-44
Aimer les personnes difficiles
Les chapitres 5 à 7 de l’évangile de Matthieu sont souvent appelés le Sermon sur la montagne. Ils sont une série d’enseignements que Jésus donne vers le début de son ministère. La plupart des sujets abordés par Jésus ne sont pas nécessairement de nouveaux enseignements, mais plutôt une réorientation de la manière dont le peuple juif comprenait les lois de l’Ancien Testament.
Le commandement d’aimer son prochain était très répandu. Il est facile d’aimer les personnes qui nous sont proches. Il est également facile d’aimer ceux qui nous ressemblent et même ceux qui nous aiment en retour. Mais le commandement de Jésus ne se limite pas à aimer ceux qui sont simples à aimer. Jésus dit que nous devons aussi aimer nos ennemis. Nous devons aimer les personnes qui méritent le moins notre amour.
Il nous demande aussi de prier pour ceux qui nous persécutent. Il ne s’agit pas d’une prière pour qu’ils restent à distance, mais plutôt d’une prière pour leur bien. Nous devrions prier pour le salut de ceux qui nous veulent du mal, en leur demandant de reconnaître leurs actes et de se tourner vers Dieu.
Il y a deux raisons évidentes pour lesquelles nous devons montrer de l’amour à nos ennemis:
- C’est ainsi que Dieu nous a traités. Lorsque nous étions ennemis de Dieu, il nous a témoigné de l’amour malgré tout. Il nous a donné le souffle et la vie, et a envoyé Jésus pour rétablir notre relation avec lui.
- Montrer de l’amour envers nos ennemis est une action à contre-courant qui démontre l’amour de Dieu envers eux. Romains 12:20-21 nous dit que lorsque nous aimons nos ennemis, nous pouvons vaincre le mal par le bien. Aimer quelqu’un qui est méchant avec nous permet à l’amour de Dieu d’atteindre ceux qui se sont éloignés.
Prends un moment pour réfléchir à certaines personnes dans ta vie qu’il est difficile d’aimer. Commence par prier pour elles. Prie pour leur salut, si elles ne sont pas chrétiennes, et prie pour leur bien-être. Réfléchis à un ou deux moyens de montrer de l’amour à tes ennemis et de partager l’espérance de Jésus.
Troisième
La paix partout où c’est possible
À quoi est semblable une vie sainte?
Selon les enseignements du Nouveau Testament, il s’agit de vivre en accord avec la Parole de Dieu. La sainteté consiste à dire “non” aux mauvaises actions et à rechercher le pardon lorsque nous commettons des erreurs. Cela consiste à mettre de côté tout intérêt égoïste afin d’être en accord avec les desseins que Dieu a pour le monde.
L’auteur de la lettre aux Hébreux a compris que ce n’était pas facile, et il a donc encouragé ses lecteurs à “courir avec persévérance” en se débarrassant de tout ce qui pourrait les ralentir ou les faire trébucher. (Hébreux 12:1-2).
L’auteur de l’épître aux Hébreux encourage ensuite ses lecteurs à être saints, à vivre selon les commandements et les voies de Dieu. La sainteté offre aux autres la possibilité de voir Dieu dans nos vies. Cela nous donne aussi l’occasion d’aimer les autres comme Jésus les aimerait. En cherchant à construire une relation avec Dieu, notre façon d’interagir avec les gens devrait changer.
L’auteur des Hébreux décrit Dieu comme le Dieu de la paix (Hébreux 13:20). Si notre désir est d’obéir à Dieu et de lui ressembler, alors nous devons faire tous les efforts possibles pour vivre en paix avec tout le monde.
Lorsque nous vivons dans la colère ou l’amertume à l’égard des autres, nous sommes incapables de leur montrer l’amour de Jésus. Un amour qui nous rend différents et qui met en valeur la gloire de Dieu.
Vivre en paix avec les gens, ne signifie pas que nous devons aimer tout le monde de la même manière, ou accepter aveuglément les mauvais comportements. Mais cela signifie que nous nous efforçons, dans la mesure du possible, de rechercher généreusement la plénitude, la réconciliation et le pardon, autant d’actions qui mènent à la paix.
Prends un moment aujourd’hui pour réfléchir à tes relations avec les autres. Tes relations sont-elles marquées par la colère ou l’amertume ou vis-tu en paix avec les autres? S’il y a quelqu’un dans ta vie à qui tu n’as pas pardonné, fais-tu un effort pour commencer à arranger les choses. Réfléchis à la manière dont tu peux vivre une vie qui s’aligne sur la Parole de Dieu, afin que les autres puissent voir Dieu travailler en toi.
Deuxième
Quel Dieu est semblable à toi, Qui pardonnes l’iniquité, qui oublies les péchés Du reste de ton héritage ? Il ne garde pas sa colère à toujours, Car il prend plaisir à la miséricorde.
Michée 7.18
Dieu de miséricorde… Le prophète Michée a posé une question rhétorique: “Quel Dieu est semblable à toi?”
La réponse est: personne.
Michée introduit ainsi un élément de distinction important par rapport aux nations de son époque. Les autres religions et peuples adoraient toutes sortes de dieux, mais aucun d’entre eux n’offrait le pardon des péchés… alors que le Dieu de Michée le faisait.
À maintes reprises, Dieu a pardonné au peuple israélite son idolâtrie et sa désobéissance. Il a toujours offert à son peuple la possibilité d’être à nouveau obéissant et de trouver le pardon lorsque son peuple péchait contre lui.
Aujourd’hui encore, c’est l’une des distinctions fondamentales entre le christianisme et les autres religions. Les paroles de Michée: “Il ne garde pas sa colère à toujours, car il prend plaisir à la miséricorde” (LSG), se sont matérialisées en Jésus.
Aucune autre religion de ce monde ne présente un dieu qui est venu mourir pour son peuple. Aucune autre religion ne nous offre une relation personnelle restaurée avec Dieu par le sacrifice de Dieu lui-même.
Paul a écrit dans l’épître aux Romains :
“Tous ont péché, en effet, et sont privés de la gloire de Dieu, et ils sont déclarés justes par sa grâce ; c’est un don que Dieu leur fait par le moyen de la délivrance apportée par Jésus-Christ. C’est lui que Dieu a offert comme une victime destinée à expier les péchés, pour ceux qui croient en son sacrifice.”
Romains 3:23-25
Selon la foi chrétienne, tous se sont détournés de Dieu, cependant tous ont la possibilité d’être ramenés à Dieu par l’intermédiaire de Jésus. Jésus est à la fois l’ultime sacrifice et l’ultime preuve de miséricorde pour un monde brisé. La Bible enseigne que quiconque invoque le nom de Jésus sera sauvé.
Alors, si tu n’as pas encore pris la décision de faire confiance à Jésus, envisage de te tourner vers celui qui se réjouit de faire preuve de miséricorde à ton égard.
Première
Où que tu sois maintenant, Dieu est attentif à toi. Il n’est pas distrait.
Mets tes distractions de côté pour porter toute ton attention sur lui.
Mais toi, quand tu pries, entre dans la pièce la plus retirée, ferme la porte et prie ton Père qui est dans le secret ; et ton Père, qui te voit dans le secret, te le rendra. En priant, ne multipliez pas les paroles, comme les non-Juifs, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés.
Matthieu 6:6-7
Nos buts et notre programme quotidien sont moins importants que ceux de Dieu.
En pensant aux relations et aux situations que tu vis, demande à Dieu de révéler quelle est sa volonté et les objectifs de son royaume dans chacune d’entres elle.
Alors il dit à ses disciples : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers.
Matthieu 9:37
Chaque personne dans ce monde a besoin de Jésus et fait partie de la grande “moisson”.
Passe du temps à prier pour que Dieu envoie des gens vers les personnes qui ne l’ont pas entendu ou qui n’ont pas répondu. Demande à Dieu où et vers qui il t’envoie.
Quelles préoccupations te viennent à l’esprit lorsque tu penses au but de Dieu concernant la moisson ?
Pourquoi les gens pourraient-ils résister ?
Quelles résistances ressens-tu en toi ? Nommes-les devant Dieu.
Ainsi en est-il de ma parole qui sort de ma bouche : elle ne revient pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que je désire, sans avoir réalisé ce pour quoi je l’ai envoyée.
Esaïe 55:11
Sur quelles priorités et quels besoins Dieu a-t-il attiré ton attention ?
Prends quelques minutes pour réfléchir à ton temps de prière avant de poursuivre ta journée.
La prière guidée d’aujourd’hui a été gracieusement fournie par Propel Women.
Pour plus d’onformations ou télécharger “Ignited : Un guide simple pour une prière audacieuse” rends-toi sur www.propelwomen.org